Des lycéens, soutenus par leurs parents, ont fermé la route qui relie la localité de Meradia à Zitouna, chef-lieu communal. Les contestataires scolarisés au niveau du seul lycée de cette commune, distante de 14 km, réclament un bus pour rejoindre leur établissement. Ils sont décidés à aller jusqu’au bout et se demandent pourquoi le président d’APC a supprimé le bus qui avait l’habitude de les transporter. Pour être entendus, les lycéens ont fermé la route au niveau du lieu-dit « Arriathat », en plaçant des branches et des objets hétéroclites coupant toute circulation entre les diverses mechtas, « notamment Meradia, Balout, Nouazi, Hammam, Ouled Rhim et plusieurs autres douars situés sur la bande frontalière. Pendant deux jours, les écoles sont restées fermées. En effet, les directeurs d’établissement scolaires et les enseignants n’ont pu assurer les cours à cause de la paralysie de la circulation entre ces localités et le chef-lieu communal. Par ailleurs, on a constaté sur place que même les transporteurs privés, qui assuraient la navette par taxi et fourgonnettes, ont observé un débrayage. Ces derniers revendiquent la réhabilitation de la chaussée donnant sur ces douars sur une distance de 20 km. Selon les protestataires, cette seule route est cabossée à plusieurs niveaux et truffée de trous occasionnant souvent les pannes des moyens de transport. Pour les jeunes lycéens et les chauffeurs de fourgonnette, le problème a été à plusieurs reprises évoqué aux élus locaux, des correspondances auraient été envoyées aux responsables de wilaya qui n’ont pas daigné répondre à toutes ces doléances. Les protestataires comptent maintenir la contestation jusqu’à ce que l’on trouve une solution qui réglera ce problème récurrent. Les autorités de la wilaya sont interpellées pour qu’elles prennent leur responsabilité et venir au secours des jeunes lycéens et aux transporteurs privés pour la réhabilitation de cette seule et unique chaussée qui désenclave plusieurs localités rurales. M. B.