Le ministre délégué chargé des Start-ups et de l’Economie de la connaissance a rapporté, au cours de la rencontre, les plaintes des porteurs de projet de start-up. «Beaucoup de ces jeunes entreprises se sont plaintes auprès du ministère du comportement de certaines banques.» «Certaines agences bancaires bloquent ces porteurs de projets de start-up, d’autres refusent la rétrocession des 100% en devises, résultat du rapatriement de devises, fruit des exportations de services, alors que la réglementation actuelle les autorise. Les agents de ces agences bancaires méconnaissent la réglementation. Ils continuent d’appliquer l’ancienne réglementation, c’est-à-dire de verser à ces jeunes entreprises 50% du montant rapatrié en dinars et 50% en devises. Le ministre a averti : il ne faut pas frustrer ces jeunes qui veulent concrétiser leurs projets. Si cela continue, cela leur donne l’image d’un manque de perspective en Algérie. Il y a déjà une saignée des compétences dans le secteur du numérique. Les étudiants qui débutent dans les écoles supérieures algériennes, notamment en informatique, et à Polytechnique, sont déjà pris en charge par des sociétés étrangères. Nombre de porteurs de projet sont partis à l’étranger et certains ont un pied en Algérie et un pied à l’étranger. Si cette bureaucratie persiste, la saignée sera plus importante.» K. R.