La C1 pourrait changer de format à l’horizon 2024. C’est ce que révèle The Times. Avec cette nouvelle formule, le vainqueur jouerait dix-sept rencontres contre treize actuellement.
Il ne manquerait plus que quelques détails pour définitivement modifier le format de la Ligue des Champions. Selon The Times, «les plus grands clubs européens sont proches d’un accord pour ajouter chaque saison quatre matches de plus en Ligue des Champions». Le quotidien britannique indique notamment que deux hypothèses sont à l’étude pour restructurer la C1 : une phase de groupes à six équipes ou ajouter une nouvelle phase de poules.
Ce dernier format serait proche de celui expérimenté entre les saisons 1998-1999 et 2002-2003. A cette époque, la deuxième phase de groupes se déroulait de la fin de l’année civile au mois de février. Puis les quarts de finale débutaient en mars. Avec ce changement de formule, les ligues devront largement repenser leur calendrier (déjà très chargé) pour inclure quatre rencontres de Coupe d’Europe supplémentaires.
Toujours d’après The Times, la «nouvelle» Ligue des Champions menacerait la Coupe de la Ligue anglaise. Par ailleurs, autre idée qui figure au menu de cette mini-révolution : chaque saison, les quatre demi-finalistes seraient directement qualifiés pour l’édition suivante. Tous ces changements auraient pour but de contrer l’idée d’une nouvelle ligue fermée, imaginée il y a quelques semaines par Florentino
Perez et Gianni Infantino.
L’Ecosse va interdire aux enfants de faire des têtes avant l’âge de 12 ans
Les apprentis footballeurs écossais n’auront plus le droit de faire des têtes à l’entraînement avant 12 ans à cause des risques de démence à l’âge adulte, affirment jeudi des médias britanniques. Selon la BBC, la Fédération écossaise de football (SFA) prévoit d’annoncer en janvier une nouvelle interdiction.
Laquelle ? Interdire aux enfants de faire des têtes lors des entraînements jusqu’à l’âge de 12 ans. L’Ecosse serait la première en Europe à mettre en place cette mesure, après les Etats-Unis qui l’ont lancée en 2015, à la suite de scandales retentissants d’anciens sportifs professionnels frappés de démence, notamment dans le football américain. L’an passé, Christian Gourcuff et Guy Lacombe avaient donné leur point de vue sur la question.
En octobre, une étude de l’université de Glasgow menée sur d’anciens footballeurs écossais a mis en évidence que ceux-ci avaient 3,5 fois plus de chances de mourir d’une maladie neurodégénérative que la moyenne. «Il y a des questions sur l’âge limite, selon les spéculations, ce serait 12 ans. Cela veut dire qu’un enfant de 13 ans peut faire des têtes sans risque. Comment sait-on que c’est le cas ?», a réagi dans un communiqué Peter McCabe, président de l’association Headway qui lutte contre les maladies neurodégénératives. «Il faut donc absolument faire davantage de recherches pour comprendre quels sont les risques, s’il y en a, de taper avec la tête dans un ballon de football moderne», ajoute-t-il.