La ville irlandaise de Galway et  la  ville croate de Rijeka ont été choisies, cette année, par l’Union européenne (UE) pour être les capitales de la culture européenne en 2020, après Plovdiv (Bulgarie) et Matera (Italie) en 2019. Aussi bien Galway, avec ses quelque 80 000 habitants, que Rijeka et ses 120 000 locaux environ ont planifié de fêter officiellement le lancement de leur année de capitale culturelle européenne début février.
Du côté irlandais, on promet, du 1er au 8 février, un événement de lancement célébrant les valeurs qui composent la quintessence irlandaise, «Le courage, la créativité et la résilience», gratuit et en plein air, en suivant les anciennes traditions celtiques, rapportent plusieurs médias européens.
Le programme dans son ensemble a d’ailleurs été imaginé sur la base d’un découpage en « saisons » qui renvoient à des festivités du calendrier celtique, Imbolc, Bealtaine, Lughnasa et Samhain. Il promet un menu authentiquement « Galway », mais « à travers la lorgnette européenne » et en collaboration avec des partenaires étrangers. Les thèmes principaux, sous un logo représentant un cœur, sont la migration, le paysage et la langue.
Sur la baie de Kvarner en mer Adriatique, c’est dans le port de Rijeka qu’on a décidé de marquer le coup d’envoi de l’année culturelle, le 1er février. La ville croate veut mettre en avant sa diversité, elle, qui est passée entre différentes mains au cœur du siècle dernier et forme ainsi une sorte de « mini Europe ». Son traditionnel carnaval, qui s’étale sur janvier et février, doit être l’un des feux d’artifices du programme. L’art y sera aussi central, avec entre autres une exposition inédite centrée sur les travaux précoces de Gustav Klimt, effectués avec son frère et un ami pour décorer la salle du théâtre de Rijeka.