A l’affiche dans les salles du monde entier depuis une semaine, notamment dans plusieurs salles à Alger, le dernier volet de la saga intergalactique «Star Wars 9 : l’Ascension de Skywalker », qui va refermer 42 années de passionnante aventure, continue à faire couler beaucoup d’encre. Toutefois, J.J. Abrams, le réalisateur et producteur (qui avait déjà signé « Le Réveil de la Force », l’épisode VII) a opté certes pour quelques scènes d’actions bouffantes, (dont une dans les vestiges de « l’Étoile de la Mort » au milieu d’un océan déchaîné), mais l’essentiel est ailleurs, la profondeur des personnages et le message humaniste de la saga. Pour J.J. Abrams, à l’image de la pluparts des fans, cette saga fait partie de sa vie et de sa culture. « Star Wars a totalement changé ma vie. Ça m’a donné l’opportunité ainsi qu’à mon équipe de faire des choses, d’aller à des endroits, de raconter des histoires qui n’auraient pas été possibles autrement. J’ai pu aussi compter sur une logistique et des moyens souvent hallucinants », confie le réalisateur. Ajoutant : « Mais, vous savez, au bout de ce voyage, ce qui fait que Star Wars marche, c’est son humanisme, son parfum d’aventure, son cœur. Il y a cette idée indéniable que le plus commun d’entre nous peut devenir quelqu’un d’extraordinaire et change le cours des choses en triomphant du Mal absolu ». C’est dans cet esprit d’humanisme, de nostalgie et du dépassement de soi pour écrire son propre destin, que ce dernier volet de « Star Wars » est avant tout l’occasion de dire au revoir et sans doute adieu à des personnages et une histoire qui a accompagné des millions de cinéphiles depuis 1977.
On y retrouve Rey, le disciple de Luke Skywalker, et Kylo Ren, petit-fils de Dark Vador, fils de Han Solo et de la princesse Leia, lancés aux trousses de Palpatine. L’Empereur du côté Obscur, que l’on croyait mort, mais qui est bien là, décidé à lancer ses troupes à l’assaut de la galaxie face à la Résistance. Certes, « Star Wars IX » est une superproduction bourrée d’effets spéciaux, mais on y retrouve avec les moyens technologiques illimités actuels, tout ce qui faisait le charme un peu bricolo de la première trilogie. Mais le plus important, tel que le soulignent de nombreux critiques, «on y parle de solidarité, d’identité, de sacrifice, de deuil et c’est la très grande réussite du film. C’est en fait le final idéal et la boucle est bouclée, tout finissant par là où tout a commencé».