Une année après l’apparition de la peste des petits ruminants et les dégâts qu’elle a causés aux éleveurs à travers le territoire national, aucun dédommagement n’a été attribué aux victimes de l’épidémie, notamment ceux de la wilaya de Sidi Bel Abbès.

Un retard qui a irrité les éleveurs de la commune de Marhoum dans l’extrême sud de la wilaya de Sidi Bel Abbès, qui ont sollicité le ministre de tutelle de prendre en compte leur situation financière qui s’est répercutée sur leur profession, ont-ils déploré.
Les éleveurs soulignent avoir subi le pire du fait de la peste ovine qui a décimé leur cheptel et ruiné leur bourse, alors que l’élevage ovin est leur unique source de vie. L’épidémie avait ravagé leur cheptel et ils étaient dans l’obligation d’acquérir d’autres agneaux et verser de l’argent pour leur engraissement et leurs médicaments, tandis que d’autres ont dû renoncer à l’activité de peur de subir d’autres dégâts.
La peste des petits ruminants et la fièvre aphteuse qui ont fait leur apparition l’année écoulée dans la wilaya de Sidi Bel Abbès avaient décimé 10% du cheptel ovin, dont 1004 agneaux que compte le sud de la wilaya, ravagés par la PPR.
Les habitants de M’cid protestent
Par ailleurs, des dizaines d’habitants de la commune de M’cid relevant de la daïra de Sfisef, ont observé hier matin un sit-in devant le siège de la wilaya de Sidi Bel Abbès, pour réclamer l’attribution de logements sociaux locatifs et de terrains pour l’habitat rural groupé. Les contestataires ont manifesté leur ras le bol des conditions de vie difficiles qu’ils mènent depuis des années, notamment le problème du logement et se sont plaints du mutisme des responsables locaux quant à leurs nombreuses doléances. « Notre soucis est de fuir la vie indécente et bénéficier d’un logement social ou rural, où s’abriter avec nos familles et pour les jeunes où fonder un foyer », ont-ils déploré. Les responsables locaux ne font que donner des promesses sans les concrétiser sur terrain, et auraient même annoncé que les terrains réservés à l’auto-construction sont disponibles, sauf qu’en réalité aucun citoyen n’a obtenu sa part. « Aucune liste des bénéficiaires n’a été établie jusqu’à ce jour », regrette-t-on. Les villageois de la commune de M’cid et après maintes réflexions, ont décidé de sortir de leur silence et revendiquer le droit au logement et la vie commode, ce qui les a poussé à demander de rencontrer le wali, à qui poser leur épineux problème et discuter des autres préoccupations qui entravent leur quotidien. Des représentants des contestataires ont toutefois réussi à rencontrer le premier responsable de l’exécutif, qui leur aurait promis d’Etudier leur cas et faire le nécessaire. n