La situation de blocage vécue par l’APC de Hammam Soukhna, depuis près de deux ans, vient de connaître son épilogue au grand bonheur de la population locale.
C’est grâce à l’intervention du wali de Sétif, Mohamed Belkateb, que les élus locaux issus de trois formations politiques ont dépassé leurs conflits internes. En effet, lors d’une délibération tenue dimanche dernier au niveau de cette commune, située au sud-est de Sétif, l’exécutif communal a été installé. « Nous avons organisé dimanche dernier une délibération pour l’installation de l’exécutif. Un P-V a été transmis à la wilaya. Depuis son installation de la tête de la wilaya de Sétif, le premier responsable de wilaya a déployé d’énormes efforts pour trouver un accord entre les différents partis politiques », nous dira le président de l’APC. Selon notre interlocuteur, le parti du FLN, qui a la présidence de l’APC, a eu droit à trois postes de responsabilité, soit deux vice-présidents et président d’une commission. Par ailleurs, la formation du RND a obtenu quatre postes de responsabilité, à savoir un vice-président, un délégué communal et deux présidents de commission. Aussi, le parti de l’Alliance nationale républicaine a, quant à lui, pris un poste de vice-président.
La situation de blocage, qui a duré près de deux années, n’a pas été sans conséquence sur le développement local. « Durant cette période, notre commune n’a rien fait pour améliorer le cadre de vie des citoyens. Aucun projet n’a été inscrit au profit des citoyens. Hormis le paiement des employés de l’APC, les choses n’ont pas bougé d’un iota depuis », nous dira Zouhir, un habitant de cette commune à vocation touristique. Les habitants de cette commune, qui compte plusieurs stations thermales, ont, faut-il le rappeler, organisé à maintes reprises des mouvements de protestation pour dénoncer la dégradation de leur cadre de vie. En effet, ces derniers ont fermé l’accès du siège de la daïra en avril dernier pour réclamer des projets de développement local. Les programmes de logements dans les différents segments représentaient la principale préoccupation des habitants. Aussi, les protestataires n’ont pas manqué de réclamer l’attribution des lots de terrains sociaux promise par le chef de daïra dans le cadre du programme des Hauts-Plateaux, conformément à l’instruction interministérielle n°1 du 7 juillet 2014 qui permet aux citoyens d’avoir un terrain constructible dans les Hauts-Plateaux et dans le Sud. Les habitants ont également dénoncé le retard accusé dans l’attribution des logements LPA.