La session de l’APW, tenue en fin de semaine, a porté sur de nombreux dossiers, mais les membres ont surtout axé leurs travaux sur le problème de l’eau potable qui se pose avec acuité. Un problème qui touche selon les rapports fournis presque l’ensemble des localités de la wilaya bien que celle-ci soit dotée de trois barrages fonctionnels et une pluviométrie annuelle appréciable de 1 200 mm an. La session a été rehaussée par la présence du nouveau wali Harchouf Ben Arrar et présidée par le président d’APW Bouhara Fawzi. Les deux responsables de la wilaya ont sommé les directeurs de ce secteur de trouver des solutions adéquates afin de pouvoir alimenter en eau potable les localités. Les élus ont par ailleurs écouté un rapport détaillé, mais qui ne reflète guère la réalité du terrain. Intervenant, un membre a indiqué que plusieurs villages manquent d’eau aussi bien en été qu’en hiver et a aussi souligné que les projets récemment réalisés se caractérisent par des fuites dans la nature d’une importante quantité d’eau. Le wali a souligné qu’il est urgent d’identifier les lacunes et d’apporter les solutions qui s’imposent afin de pouvoir répondre aux besoins sans cesse croissant des citoyens qui se lamentent et qui ont eu recours aux émeutes pour faire entendre leurs voix. Les présidents d’APC ont été interpellés pour faire le point sur leurs réels besoins en matière d’approvisionnement en eau potable. Il a en outre sommé les responsables du secteur à quitter leurs bureaux pour un suivi réel des projets alloués à la wilaya. Les membres présents ont écouté en outre un compte-rendu détaillé sur le secteur de l’éducation et du recteur de l’université d’El Tarf. Plusieurs autres dossiers ont été passés en revue notamment l’ouverture de la saison estivale qui enregistre un retard considérable. Le directeur des services agricoles a brossé un tableau récapitulatif sur la campagne labours-semailles, un rapport sur les différentes interventions de la Conservation forestière ainsi que les dispositions prises pour lutter contre les incendies afin de préserver nos verdoyantes forêts. Plusieurs projets ont été concrétisés dans le secteur éducatif. Ainsi, trois lycées seront opérationnels dans les daïras caractérisées par la surcharge des classes, ainsi que des groupes scolaires. Plusieurs recommandations ont été faites afin de remédier dans les secteurs où les membres ont dénoncé les lacunes lors des visites effectuées par des membres de commissions.
M. B.