Les experts en accident industriel dans le secteur de la liquéfaction du gaz naturel, dépêchés par le ministère de l’Energie au complexe GL1Z d’Arzew, où s’est produit un incendie dans la soirée du 1er juillet 2019 vers 22h, ont pu déterminer les causes à l’origine de cet accident. Il s’agit, selon le rapport d’enquête, d’un incendie qui s’est déclaré au niveau d’une unité de production, mais en aucun cas d’une explosion. Une conclusion communiquée à la presse par le ministre du secteur Mohamed Arkab, en marge d’une visite de travail et d’inspection l’ayant conduit, jeudi dernier, dans des unités de son secteur implantées dans la wilaya d’Alger. M. Arkab a, par ailleurs, indiqué que « cet accident n’aura pas de répercussions sur la production du complexe ». Comme il a fait savoir que les stocks de Sonatrach permettront d’honorer ses engagements envers ses partenaires.
Le ministre a tenu à saluer, par la même occasion, la « réaction héroïque » dont ont fait preuve deux travailleurs au niveau du complexe en empêchant les flammes de se propager à d’autres unités. Précisant que ces deux travailleurs ont été victimes de brûlures au premier et au deuxième degrés lors de leur intervention qui, selon la Sonatrach, et que le Plan protocole assistance mutuelle (PAM) a été déclenché aussitôt. Ainsi, les pompiers, qui sont intervenus rapidement, ont réussi à circonscrire difficilement l’incendie. Notons que le premier responsable du secteur de l’énergie a, en outre, tenu à préciser, dans le but de faire taire certaines rumeurs selon lesquelles des unités du complexe ne sont pas aux normes requises, que « le complexe GL1Z fonctionne conformément aux normes internationales de sécurité ». Rappelant dans la foulée que « le complexe d’Arzew est la troisième plus grande usine au monde dans l’industrie du gaz », il précisera que « des travaux de maintenance y sont menés régulièrement ».<