Les membres de l’Assemblée populaire nationale ont appelé à la nécessité de rompre avec les anciennes pratiques dans l’application du Plan d’action du gouvernement. Une posture, on ne peut plus juste, même si elle est émise par un Parlement particulièrement fragilisé au niveau de la représentation. Il est, en effet, venu le temps de rompre avec les anciennes pratiques, seule condition essentielle, non seulement à la concrétisation du Plan d’action du gouvernement, mais surtout pour construire l’Algérie nouvelle. Celle vers laquelle tendent les Algériens dans leur majorité. L’application du Plan d’action du gouvernement est subordonnée à la réalisation des défis imposés par la situation économique difficile, et sur l’importance d’œuvrer pour la diversification de l’économie nationale. La volonté politique et l’intention réelle du gouvernement de réaliser les revendications du Hirak populaire seront particulièrement scrutées à l’avenir. L’Algérie a changé et seul le langage de vérité devrait être préconisé, afin de remettre l’ensemble du pays sur la voie vertueuse du mieux-être. Il est devenu impérieux d’insister sur l’importance d’opérer un véritable changement et bannir les anciennes pratiques pour réaliser les objectifs de ce plan sur le terrain. L’absence dans ledit plan d’action du gouvernement de chiffres statistiques précis et de garanties pour son exécution pourrait quelque peu le fragiliser.
Mais c’est sur la pratique sur le terrain que pourrait être comptable le gouvernement actuel, dont la mission n’est pas de tout repos. Dans « l’Algérie nouvelle », à laquelle aspirent les Algériens, il est primordial de mettre en place les outils permettant aux citoyens de connaître les réalités du terrain en toute transparence. La concrétisation du Plan d’action requiert, en effet, une véritable rupture non seulement avec les pratiques du passé mais aussi avec une mentalité qui a mené le pays dans l’impasse.