«Pétri d’amertume» De Mehdi Messaoudi
Les éditions Medias Index publient dans la collection «Plumes en herbe» le recueil de nouvelles «Pétri d’amertume» de Mehdi Messaoudi. Cet ouvrage est une histoire à caractère dramatique, celle d’un homme ordinaire confronté à un événement en apparence anodin mais qui bouleversera à jamais son existence déjà écorchée par les affres de la vie et par une terrible tragédie qui troubla significativement l’équilibre de sa famille et notamment celui de son fils. Il connaîtra un quotidien âpre même au sein de sa vie conjugale, sans oublier les multiples attaques directes et dissimulées dont il sera constamment l’objet de la part d’un groupuscule d’individus acharnés et malintentionnés qui l’acculera dans ses retranchements. lPrix : 550 DA.
«Orages» De Hedia Bensahli
Les éditions Frantz Fanon publient le roman «Orages» de Hedia Bensahli. Le personnage principal, dont on ignore le prénom, nous introduit dans un univers strictement féminin. Alors qu’enfant elle semble maîtriser son être bourgeonnant, elle comprend, au fil des années, que le Moi intime et sa réalisation ne lui appartiennent pas. Circonscrire sa place au milieu de l’absurdité qui l’entoure est peut-être le sens de sa quête. Mais, des années durant, elle reste assaillie d’un doute mortifère. «Comment outrepasser les normes prescrites par les cavaliers d’Allah, désormais gravées dans la chair et les us, qui empiètent sur son Moi ? Les écueils, trouvant leurs origines autant dans l’histoire qu’au sein de la société et la famille, laissent des traces indélébiles, filandreuses, et retardent cette naissance de la femme comme moitié de l’humanité», peut-on lire sur la quatrième de couverture. lPrix : 700 DA.
«Le Peintre dévorant la femme» De Kamel Daoud
Les éditions Barzakh publient le récit «Le Peintre dévorant la femme» de Kamel Daoud. «Je suis un “Arabe” invité à passer une nuit dans le musée Picasso à Paris, un octobre au ciel mauvais pour le méditerranéen que je suis. Une nuit, seul, en enfant gâté mais en témoin d’une confrontation possible, désirée, concoctée. J’appréhendais l’ennui cependant, ou l’impuissance. Pour comprendre Picasso, il faut être un enfant du vers, pas du verset. Venir de cette culture-là, sous la pierre de ce palais du sel, dans ce musée, pas d’une autre. Pourtant la nuit fut pleine de révélations : sur le meurtre qui peut être au cœur de l’amour, sur ce cannibalisme passionné auquel l’orgasme sursoit, sur les miens face à l’image et le temps, sur l’attentat absolu, sur Picasso et son désespoir érotique», peut-on lire sur la quatrième de couverture sous la plume de l’auteur.
lPrix : 700 DA.
«La maison du Néguev» De Suzanne El Kenz
Les éditions Frantz Fanon publient le roman «La maison du Néguev» de Suzanne El Kenz. Par ce récit plein de pérégrinations, de migrations et de découvertes, tant douloureuses qu’apaisées, Suzanne El Kenz met en scène la tragédie d’une famille et d’un peuple sur lesquels s’acharnent les dieux et les silences mais dont le désir de vivre, même à travers les mots et les rêves, reste têtu. «De maison en maison, d’exils en exils, elle nous livre l’histoire d’une maison spoliée, d’une mère tragiquement disparue à Alger, d’un pays qui se meut dans les souvenirs, et nous mène des routes palestiniennes à son actuelle vie nantaise en recréant la légende d’un Néguev indélébile, d’une Palestine possible», peut-on lire sur la quatrième de couverture. «La maison du Néguev», déjà publié en Algérie, au Canada et en France, a reçu le prix Yambo Oulouguem en 2010. Sa version arabe, parue aux éditions Al-Moutawassit en 2017, a reçu le prix Ibn Batuta du meilleur roman de voyage. Prix : 800 DA.
«Entendu dans le silence» D’Anys Mezzaour
Les éditions Casbah publient le nouveau roman d’Anys Mezzaour intitulé «Entendu dans le silence». Né le 6 novembre 1996 à Alger, Anys Mezzaour publie en 2013 son premier roman «La Proie des Mondes», premier volume de la trilogie «Le Lien des Temps», puis en 2015 et 2016 les volumes II et III. Il est devenu l’un des plus jeunes auteurs algériens et le premier à introduire le genre de la fantasy dans la littérature algérienne. Assurant des dédicaces dans les plus grands salons du livre à Alger, Paris et Lyon depuis 2013, il est co-récipiendaire du prix L’ivrEscQ du jeune écrivain algérien en 2014. Il poursuit actuellement des études en relations internationales à Lyon, en France. Son nouveau roman «Entendu dans le silence» s’intéressent à Amir et Mélissa. Terriblement de leur temps, ils le savent et n’y peuvent rien. Fuyant leur vie et les dangers auxquels ils se trouvent confrontés, ils noueront une relation singulière au travers de leur périple entre l’Algérie, la Tunisie et la France. Ils découvriront alors l’impact des perceptions humaines sur le monde et les secrets de leur passé. lPrix : 700 DA.
«Aïzer. Un enfant dans la guerre» De Mohamed Sari
Les éditions Barzakh publient le récit «Aïzer. Un enfant dans la guerre» de Mohamed Sari. Aïzer, un village sur les hauteurs de Cherchell. La guerre de Libération fait rage, et c’est un enfant, Mohamed, qui la raconte. Mobilisant ses propres souvenirs, convoquant parfois ceux des aînés, le narrateur décrit la violence, la clandestinité, l’implacable répression de l’armée française et la torture. Il fait aussi une minutieuse chronique de l’Algérie rurale de l’époque, relatant le combat des épouses et des mères, les espiègleries des enfants et les légendes narrées par les adultes. Chassée de ses terres, la famille de Mohamed, ainsi que toute la population de la région, est condamnée à l’exode puis parquée dans un camp cerné de barbelés, le camp de Rivail, dit «Lassas». La vie, rythmée par la faim, les humiliations et les disparitions, n’est pourtant que résistance nourrie par un espoir tenace, celui de la libération du pays. Ce récit autobiographique est à la fois un document et un témoignage précieux. lPrix : 800 DA.
«Les femmes vaillantes» De Marie-Claude Radziewsky
Les éditions Casbah publient le récit «Les femmes vaillantes» de Marie-Claude Radziewsky. «J’ai connu, soit à titre amical, soit dans le cadre de ma profession, des femmes admirables, qui ont su secouer le joug qui les accablait. Elles ont réussi, par leur détermination et leur intelligence, à se libérer. Lorsque je les ai rencontrées, leur style de vie ne permettait pas de supposer que, par le passé, elles avaient été brimées. Elles ne m’ont révélé leur passé que plus tard. La domination qu’elles avaient subie, leur forme de résistance et leur réussite ont été très distinctes. Pour certaines, le fait de pouvoir mener une vie normale a constitué l’aboutissement de leurs souhaits, alors que d’autres ont connu des envolées emblématiques», écrit l’auteure dans sa préface, ce qui donne le ton de cet ouvrage.
lPrix : 890 DA.
«Les éléphants ne meurent pas d’oubli» D’Amina Mekahli
Les éditions ANEP publient le recueil de nouvelles «Les éléphants ne meurent pas d’oubli». Sept vies, sept nouvelles, sept ruptures. Chacune d’elles révélera au lecteur des personnages qui semblent venir d’un monde disparu dans le brouillard de l’oubli : Dassine et Yacine, Kahina et Kamel, Fella et Salah, l’obscur M’haji et Safia, le célèbre présentateur radio White Angel et la vieille aux cheveux en désordre, Selim et la femme qui vivait avec les anges, le vieux Jamil et l’inconnue qui lisait Tolstoï. Des personnages, enfermés dans le train des souvenirs, plongent le lecteur dans le tunnel de leur mémoire et le guide vers d’autres destinées étranges et fragiles. Une lecture comme une traversée magique d’un univers lumineux qui se refermera sous ses yeux comme un accident ; le laissant sombrer peu à peu dans les abysses de la folie et la béance de la solitude… lPrix : 600 DA.
«Body Writing» De Mustapha Benfodil
Les éditions Barzakh publient le nouveau roman de Mustapha Benfodil intitulé «Body Writing. Vie et mort de Karim Fatimi, écrivain (1968-2014)». Karim Fatimi, astrophysicien de renom, meurt sur la route de Bologhine près de la «Maison hantée». Accident ou suicide ? Mounia, sa femme, entame un journal pour exorciser son chagrin. Parallèlement, guidée par un étrange voyeurisme, elle décide de se plonger dans les écrits intimes de son mari. Le lecteur, entraîné dans une vertigineuse mise en abîme où se télescopent leurs deux narrations, découvre alors l’univers tourmenté de Karim Fatimi, écrivain génial et écorché vif, relatant compulsivement chaque moment clé de sa vie : Octobre 1988, la décennie noire, la naissance de sa fille Neïla, et ce mystérieux 28 novembre 1994… À la croisée de plusieurs genres (journal, récit épistolaire, BD, reportage, chronique, manifeste), ce roman kaléidoscope relève le pari insensé de recréer le chaos de l’Algérie des années 1990 par l’expérimentation formelle : le texte est mots, ratures, photos, pages arrachées, papiers d’emballage, dessins… fragments, fracas, convulsions. Radiographie extravagante de l’Algérie contemporaine, ce livre, qui explore des questions aussi graves que le rapport à la violence, à l’esthétique, ou à Dieu, est aussi un hommage éperdu à l’écriture comme absolu.
lPrix : 1000 DA.