PAR MILINA KOUACI
Le directeur de la formation au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Djamel Boukezzata, a révélé hier l’existence de propositions pour allonger la durée de la formation universitaire de la licence, actuellement de 3 ans, à quatre ans.
La réforme du système du LMD (Licence Master Doctorat), instauré au niveau des universités algériennes depuis 2006, fait l’objet d’une étude au sein du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESRS). Intervenant hier sur les ondes de la Radio nationale, M. Boukezzata a indiqué que l’objectif de cette réforme, actuellement en étude, est d’améliorer le système LMD et de perfectionner les formations proposées aux étudiants.
D’après le même responsable, cette réforme sera mise en place avec le passage à 4 années de formation pour l’obtention d’une licence au lieu de 3 années. « Nous travaillons pour que nos universités répondent favorablement aux besoins économiques de la société. Ceci passera par l’amélioration de la visibilité de l’Université algérienne au sein de son environnement direct », a-t-il expliqué.
Le directeur général de la formation a précisé que la nouvelle réforme globale des universités vise également à mettre en place une dimension économique. « L’Université devra jouer un rôle important dans la création de la richesse et des postes d’emplois », a-t-il ajouté. M. Boukezzata a annoncé, par ailleurs, la création d’un pôle universitaire pour la formation dans le domaine du dessalement de l’eau de mer et le traitement des eaux usées pour l’irrigation et l’industrie. L’objectif, a-t-il poursuivi, est « de hisser la qualité de la formation au sein de nos universités. Ceci passe par une réforme globale et aussi par l’introduction de nouvelles approches pédagogiques, l’intelligence artificielle notamment », a-t-il assuré.