Synthèse MILINA KOUACI
Le ministère de l’Education ne puisera pas dans les listes de réserves. C’est qu’a fait savoir le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed qui s’est exprimé lors d’une plénière consacrée aux questions orales au Conseil de la nation. «Il est impossible de prolonger l’exploitation des listes de réserve pour le recrutement cette année», appelant les candidats concernés à participer au concours de recrutement des enseignants qui sera organisé plus tard. «Il est impossible, cette année, de continuer à exploiter les listes de réserves de l’année 2017-2018 dont les délais légaux sont expirés», a-t-il affirmé. Ces listes, explique le ministre, ont été exploitées exceptionnellement les dernières années pour assurer l’encadrement de certaines spécialités et matières dans les régions des Hauts-Plateaux et du Sud», a dit le ministre, rappelant que plus de 28.000 postes d’enseignant ont été ouverts en 2017.
Dans ce cadre, M. Belabed a relevé que l’exploitation des listes de réserve grâce à l’autorisation exceptionnelle de la Direction générale de la Fonction publique ces dernières années a permis la mise en place d’un système de recrutement inter-wilaya assurant ainsi l’encadrement nécessaire aux élèves. Il a rappelé que les diplômés des écoles normales supérieures (ENS) sont prioritaires dans les recrutements du secteur de l’Education, en vertu du contrat signé avec eux, ajoutant que le recrutement est soumis également aux besoins pédagogiques du secteur.
Abdelhakim Belabed a fait état, dans ce sillage, de 8247 enseignants recrutés sur un total de 8706 diplômés des ENS, alors que 459 enseignants restent «sans emploi». Il a, à l’occasion, indiqué que depuis 2015, le nombre de diplômés de ces établissements dépasse les besoins du secteur, ce qui a amené le ministère à recourir à «une autorisation exceptionnelle», en vertu de laquelle il a procédé au détachement pour assurer le travail en dehors du palier, et ce, après l’approbation du concerné, avec maintien de la classification.
Quant au retard dans le versement des salaires et des primes aux enseignants dans certaines wilayas, le ministre a affirmé que ses services ont entamé les contacts avec le ministère des Finances, à l’effet d’accélérer la cadence des procédures et du contrôle financier des dossiers concernés par le transfert de wilaya, en vue de traiter ces dossiers dans les délais adéquats.
Concernant le dispositif d’aide à l’insertion professionnelle, M. Belabed a affirmé qu’à ce jour, «26.000 fonctionnaires ont été intégrés au titre de ce dispositif, affirmant qu’au 31 décembre 2021», le nombre s’élèvera à «35.000 fonctionnaires».
L’EXAMEN DE 5E REMPLACE PAR UN AUTRE EXAMEN
Le premier responsable du secteur a fait savoir que l’épreuve de 5e, dont la suppression a été récemment annoncée, sera remplacée par un autre examen. «L’examen du fin de cycle primaire, qui constituait un fardeau pour les élèves, sera remplacé par un autre examen», a annoncé le ministre.
L’épreuve du 5e sera remplacée par un examen «ne revêtant aucun caractère national qui ne sera pas organisé dans les mêmes conditions», a-t-il expliqué. Pour rappel, le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, a annoncé le 18 novembre 2021 la suppression de l’examen de fin de cycle primaire, autrement appelé cinquième.