Le Cheikh Jassim Bin Hamad Al Thani, propriétaire de l’une des plus grandes banques du Qatar, a transmis une offre pour racheter intégralement Manchester United. Le dirigeant qatari a envoyé un communiqué vendredi soir au Financial Times. Le montant de l’offre n’a pas filtré, mais elle serait «considérable», a fait savoir Sky Sports. Des groupes saoudiens se sont aussi renseignés.
Manchester United pourrait prochainement changer d’ère. Alors que la famille Glazer a laissé entendre en novembre dernier qu’elle était prête à passer la main, le Cheikh Jassim Bin Hamad Al Thani, propriétaire de l’une des plus grandes banques du Qatar, a fait savoir auprès du Financial Times vendredi soir qu’il avait officiellement transmis une offre pour succéder intégralement aux dirigeants américains de l’actuel troisième de Premier League.
UN INVESTISSEUR SAOUDIEN PRÊT À ENTRER DANS LA DANSE ?
«Notre projet prévoit que le club retrouve sa gloire du passé sur et en dehors du terrain. Nous chercherons surtout à placer de nouveau les supporters au coeur de Manchester United, a fait savoir, dans un communiqué, le dirigeant qui est le fils d’Hamad ben Jassem Al Thani, l’ancien Premier ministre qatari (2007-2013). L’offre sera entièrement exempte de dettes via la Fondation Nine Two de Sheikh Jassim, qui cherchera à investir dans les équipes de football, le centre d’entraînement, le stade et les infrastructures.» Pour l’heure, le montant officiel de l’offre n’a pas filtré mais elle serait «considérable», a fait savoir Sky Sports. De son côté, la famille Glazer aimerait récupérer la somme record de 6 milliards d’euros. Si l’offre va à son terme, le club sera libéré de ses dettes, qui s’élèvent actuellement à 580 millions d’euros. Cependant, le Qatar n’est pas seul sur ce dossier. En janvier dernier, Ineos, qui possède l’OGC Nice ou Lausanne-Sport, s’est également officiellement positionné pour s’offrir Manchester United. La presse anglaise annonçait aussi ces dernières heures qu’un investisseur saoudien s’apprêterait à entrer dans la danse. The Telegraph avance que «plusieurs groupes privés de Riyad se sont formellement renseignés» sur les modalités d’une reprise, sans établir d’offres. L’Arabie Saoudite, qui veut organiser la Coupe du monde en 2030, s’était déjà montrée intéressée par le passé par un rachat des Red Devils.