Les travailleurs du groupe de presse « le Temps nouveau » d’Ali Haddad passent à l’action pour exiger de l’administrateur désigné par la justice de verser les salaires gelés depuis 5 mois. Dans un communiqué rendu public, les journalistes de Waqt El Djazaïr annoncent un arrêt du travail de deux jours, lundi et mardi. Les journalistes des deux autres médias du groupe, à savoir le Temps d’Algérie et Dzaïr TV ont décidé, de leur côté, d’observer un arrêt du travail durant la même période.
Dans leur document, les journalistes de Waqt El Djazaïr exigent de l’administrateur du groupe, désigné par la justice, d’ouvrir les portes du dialogue avec eux en vue de régler, en urgence, les retards des salaires.
Une source au sein du groupe nous a confié que l’administrateur désigné par la justice pour gérer les affaires courantes du groupe d’Ali Haddad refuse de rencontrer ou de s’adresser aux journalistes.
Il a évité de leur fournir la moindre indication ou explication sur la situation financière du groupe. Une attitude qui n’a fait qu’alimenter les doutes sur l’avenir du groupe.
D’après notre source, plus de 400 travailleurs du groupe Le Temps nouveau vont procéder à des actions plus radicales au cours des prochains jours si l’administrateur du groupe et les pouvoirs publics ne trouvent pas de solution à leur situation sociale qui devient de plus en plus difficile.
Privé de publicité publique et privée, les trois médias du groupe d’Ali Haddad sont livrés à eux-mêmes. La famille d’Ali Haddad se dit impuissante et incapable de faire quoi que ce soit.
L’idée de proposer, au début de l’été, de céder le groupe de presse à un preneur a été vite abandonnée après la désignation d’un administrateur par la justice.