Pour les jeux Olympiques de Paris 2024, il sera certainement l’un des espoirs de médaille pour l’Algérie. Dris Messaoud semble avoir des capacités « judoistiques » qui lui permettent d’aller chercher un podium lors des prochains JO. Et sa signature chez les Paris Saint-Germain judo peut constituer une autre étape déterminante dans son ascension vers les podiums internationaux après avoir brillé sur les plans régional et continental.
Par Mohamed Touileb
Après s’être adjugé, en juin dernier, l’or des Jeux Méditerranéens à Oran, sa ville natale, tout semble aller vite pour Dris Messaoud. Avant cela, il a été sacré champion d’Afrique ‘’seniors‘’ chez les -73 kg après avoir dominé la catégorie chez les cadets (2018) et les juniors en 2019.
« Je veux progresser et gagner d’autres titres pour l’Algérie. Il est évident que les Jeux Olympiques de 2024 sont le rêve pour tout athlète. Je vais essayer de m’entraîner plus et m’améliorer afin d’être prêt pour ce rendez-vous, pourquoi pas, ramener une médaille olympique », avait-il déclaré dans la foulée de son sacre aux JM-2022 à Oran.
Il a tapé dans l’œil de Bouras
La courbe de progression est constante. Avec une préparation optimale et les moyens adéquats, le judoka de 21 ans peut clairement viser les devants de la scène internationale. Et les Olympiades parisiennes de 2024 font clairement partie de ses objectifs et constituent la prochaine étape majeure dans son plan de carrière.
Les capacités, il les a certainement. D’ailleurs, cela n’a pas échappé à Djamel Bouras, président de la section judo du Paris Saint-Germain. Et il n’a pas hésité à offrir à l’Oranais une licence au sein même du prestigieux club où l’on retrouve Teddy Riner, figure emblématique du judo mondial et dix fois champion du monde chez les +100kg.
Pour revenir à Dris Messaoud, on peut noter que Bouras a décelé des qualités certaines qui l’ont incité à l’intégrer au PSG Judo. Le patron de la section judo n’est autre que le champion olympique d’Atlanta en 1996 en plus d’être champion d’Europe la même année et vice-champion du monde en 1997 avec la France. Il connaît donc un rayon en matière de prospection et pour ce qui s’agit de dénicher des talents.
Le coup de pouce de Souakri
Par ailleurs, on peut noter que Bouras est d’origine algérienne (Batna). Cet aspect-là a, on peut s’en douter, donné un boost à cette collaboration. Aussi, on soulignera que l’ancienne judoka Salima Souakri, en tant qu’ex-secrétaire d’Etat chargée du sport d’élite au MJS, a joué un rôle prépondérant dans l’arrivée de Dris Messaoud en France.
Là-bas, Dris Messaoud pourra certainement franchir un palier avec des entraînements de haut niveau. Le potentiel et la marge de progression sont là pour imiter Amar Benikhlef, médaillé d’argent aux Olympiades de Pékin en 2008 en allant chercher un podium aux JO. C’est tout le mal qu’on souhaite à ce jeune qui semble motivé pour écrire l’une des plus belles pages du sport algérien dans les années à venir. n