Les forces politiques de l’Alternative démocratique vont tenir des assises nationales le 25 janvier. C’est ce qui ressort de la réunion tenue hier et à laquelle ont pris part, les partis politiques membres de ce regroupement des formations du pole démocratique.
Les forces de l’alternative démocratique, composée du FFS, RCD, PT, PST, MDS, PLD, UCP et la LADDH, estiment que « la situation née du coup de force électorale exige une riposte politique, rapide et cohérente avec les revendications du mouvement populaire ».
« A ce titre, les forces du PAD appellent à des assises nationales de la démocratie devant regrouper tous ceux et celles qui agissent en faveur de l’alternative démocratique », explique la même source, qui précise que « ces assises se tiendront le 25 janvier 2020, à Alger, et auront pour objectif de consacrer les principes, valeurs et fondements d’un Etat de droit, civil, social et démocratique ».
Pour ces partis de la mouvance démocratique, « l’avènement d’un ordre démocratique et social tel que revendiqué par le peuple depuis le 22 février 2019 exige d’ores et déjà de disqualifier les faux dialogues et refuser de se laisser enfermer dans la démarche unilatérale du pouvoir ».
Le PAD ajoute, dans ce sens, que
« face au défi qui engage l’avenir de l’Algérie, la tenue d’une conférence nationale en vue du changement radicale du régime est un impératif de l’heure ». « Elle débattra des mécanismes et de la nature de la transition et du processus constituant qui sont une nécessité absolue pour la réappropriation de la souveraineté du peuple », a-t-on relevé. . Dans le même sillage, les forces de l’alternative démocratiques disent leur satisfaction quant à la mobilisation populaire qui « se maintient après près d’une année pour exiger le départ du système, de ses symboles et de ceux qui l’incarnent «, notant que « la pression exercée par cette mobilisation a permis l’élargissement provisoire et partiel des détenus d’opinion ».
Dans ce registre, les forces du pacte de l’alternative démocratique réitèrent « l’exigence de la libération de tous les détenus politiques et d’opinion et la cessation de toutes les formes de répression ».
Il faut rappeler que le conglomérat des partis démocratiques se sont opposés à la tenue de l’élection présidentielle, préférant plutôt un période de transition et un processus constituant que le pouvoir a refusé.
Au lendemain de l’élection présidentielle et l’offre de dialogue lancée par le président Tebboune, les démocrates ont fait part de leur non-adhésion. « Seuls une véritable transition démocratique et un processus constituant souverain, qui pourraient être discutés dans la transparence dans une conférence nationale indépendante du système actuel, composée de participants du mouvement révolutionnaire et débouchant sur le départ du système, constituent un moyen permettant au peuple algérien de réapproprier sa souveraineté pleine et entière», persistent à dire les démocrates.
Auparavant, les Forces de l’alternative démocratique ont réitéré leur
« attachement à la solution politique de la crise qui passe par une transition démocratique à même d’assainir la situation avant tout retour au processus électoral».
Dans leur document de référence, les signataires du pacte pour l’alternative démocratique, ont appelé « les forces patriotiques, démocratiques et sociales, qui aspirent à faire valoir les revendications légitimes du peuple algérien et faire aboutir ses exigences révolutionnaires, à s’inscrire activement dans notre effort à entretenir l’espoir et à imposer une alternative démocratique ».<