Les prix du pétrole poursuivaient leur élan hier en cours d’échanges européens, se rapprochant de 69 dollars, alors que l’optimisme prévaut depuis plusieurs semaines. En milieu d’après-midi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 68,84 dollars à Londres, en hausse de 1% par rapport à la clôture de vendredi. A New York, le baril américain de WTI pour février gagnait 0,66% à 62,13 dollars.
Un peu plus tôt, les prix sont montés jusqu’à respectivement 68,97 dollars et 62,25 dollars, des niveaux plus vus depuis les attaques sur les installations saoudiennes à la mi-septembre.
«Les marchés restent optimistes après quatre semaines de hausse», font observer les analystes, en constatant par ailleurs, qu’un accord commercial de phase un entre les Etats-Unis et la Chine, accompagné d’une extension des réductions de production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, a largement soutenu la hausse des prix de l’or noir. Les investisseurs anticipent dorénavant un marché moins approvisionné pour l’année à venir.
L’accord préliminaire entre les Etats-Unis et la Chine, annoncé mi-décembre, a été bien accueilli par les investisseurs, ces derniers espérant que ce traité contribuera à réduire les tensions commerciales sino-américaines qui ont affaibli l’économie mondiale depuis près de deux ans. Par ailleurs, vendredi, un rapport hebdomadaire de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) a fait état d’une baisse des réserves de brut aux Etats-Unis plus importante que prévu. Au Moyen-Orient, l’accès à un champ de pétrole irakien, qui produit 82 000 barils par jour, a été bloqué ce week-end par des manifestants.<