Nombreux sont les citoyens du chef-lieu de wilaya qui s’interrogent sur l’absence d’opérations ou d’initiatives destinées à réhabiliter, voire faire fonctionner des structures sportives à l’heure d’une expansion urbanistique et une croissance de population remarquables. En effet, le parc olympique de l’Opow érigé à coup de milliards au sud de la ville demeure toujours non exploité et dans un état d’abandon depuis des années. Pour quelle finalité une structure d’envergure pareille a été érigée ? se demandent les mêmes citoyens. Si ce n’est pour permettre aux milliers de jeunes de pratiquer le sport ! D’autre parlent du stade fétiche Zerdani-Hassouna, qui abrite depuis des dizaines d’années les rencontres et relate ainsi les péripéties et la gloire de l’US Chaouia, ne dispose toujours pas de projecteurs dignes de ce nom pour permettre aux clubs et équipes du chef-lieu de wilaya de s’entraîner quotidiennement. Pourtant le stade a abrité des rencontres de Coupe d’Afrique auparavant. Certes les opérations d’aménagement de stades qui seront entamées par les services de la jeunesse et les sports de la wilaya d’Oum El Bouaghi, pour une enveloppe de 20 milliards de centimes, demeurent une initiative plus que louable car elle permet aux nombreux jeunes des communes concernées par l’opération de s’adonner à la pratique sportive et aux clubs de recevoir leurs hôtes. Il importe de rappeler que cette situation des structures sportives ne se limite pas au chef-lieu de wilaya, mais sévit aussi à Aïn Beïda, la plus grande agglomération de la wilaya. La réception des projets de réalisation d’infrastructures sportives tarde à voir le jour après des retards considérables enregistrés. Il s’agit, en effet, du projet de réalisation d’une auberge, inscrit en 2014, dont les travaux ont été lancés pour une enveloppe de plus de 7 milliards de centimes pour ensuite accuser des retards pour défaut de financement, selon des sources concordantes. L’autre projet et pas des moindres demeure le projet de réalisation de la piscine semi-olympique datant de 2007 et dont l’ouverture était prévue au mois de juillet 2018. Le projet en question entrant dans le cadre du programme Hauts-Plateaux pour une autorisation de 13 milliards de centimes, a connu aussi un retard considérable à cause de certains facteurs à l’exemple du choix de terrain, l’opération de drainage des eaux et résiliations de marché… Il importe de rappeler que la wilaya d’Oum El Bouaghi a bénéficié dans le cadre de ce programme d’un projet de réalisation d’un centre de préparation des équipes nationales. Ce dernier implanté sur les hauteurs dans la commune rurale de Zorg (quelques encablures à l’est de Aïn Beïda) a connu aussi des retards dans le lancement des travaux. Enfin au moment où un déficit remarquable en aires de jeux et de repos est enregistré dans les communes, n’était-il pas plus judicieux auparavant d’achever les structures sportives et entamées déjà et les livrer afin de répondre aux aspirations de la masse juvénile de la wilaya en matière de pratique sportive, distractions, loisirs et autres avant de procéder à l’entame de structures d’envergure et d’impact national sans pour autant pouvoir respecter les délais de leur réalisation !