Alors que les fuites considérables d’eau sont quotidiennes au chef-lieu de wilaya depuis particulièrement le lâcher des eaux du barrage-bassin d’Ourkis, en raison de la vétusté et l’exiguïté des conduites du réseau de l’AEP, dont le renouvellement prévu tarde à être entamé, le réseau d’assainissement de la ville d’Oum El Bouaghi et sa protection contre les inondations doivent être pris en charge rapidennt.

Car le plus commun des citoyens n’oubliera pas de sitôt les innombrables dégâts causés par les fortes chutes de pluie enregistrées à la fin du mois d’août 2019. Ces dernières ont été marquées par des inondations de logements, commerces, de nombreux véhicules traînés par les eaux, des chaussés et trottoirs bloqués, dégradés, voire arrachés complètement… Cependant, rien ne semble être entrepris pour prévenir toute éventualité pouvant résulter d’autres intempéries en cette saison hivernale. Pour preuve comment expliquer ce phénomène de stagnation des eaux devant le siège d’un établissement public hospitalier (Mohamed Boudiaf) du chef-lieu de wilaya, constituant une étendue d’eau, voire un étang favorable à la prolifération de toutes sortes d’insectes nuisibles à la santé.
Alors que ce dernier est censé disposer d’un environnement immédiat propre et sain afin d’éviter tout risque et impact négatif sur l’état de santé des pensionnaires de l’établissement. La saison hivernale battant son plein à travers la wilaya d’Oum El Bouaghi, une région des Aurès caractérisée généralement par la chute des pluies et de neige, le plus commun des habitants du chef-lieu de wilaya demeure hanté à chaque intempérie par les images de la situation de déluge vécue au mois d’août. Car les fortes chutes de pluie ont laissé dans les agglomérations et les bourgades des séquelles (dégradation de chaussées, trottoirs arbres et autres). Pour ce qui est du réseau d’assainissement, au demeurant très mal conçu, et en l’absence totale d’entretien, les avaloirs et les conduites sont obstrués avec toutes sortes de déchets et immondices, d’où leur défaillance à chaque intempérie, laissant ainsi stagner d’importantes quantités d’eau censées être canalisées dans le réseau avec tous les dégâts qui suivent. Quant à la protection des villes contre les inondations annoncée à chaque fois en trombe depuis plus d’une décennie, cela est une autre histoire si l’on prend en considération les retards considérables enregistrés par certains projets ! n