L’Algérie vient de se voir confier la vice-présidence de l’Observatoire méditerranéen de l’énergie (OME), dont l’assemblée générale s’est tenue le 14 janvier courant au Caire, décidant également de faire tenir la prochaine réunion de l’OME en Algérie, au courant du mois de juin 2020.
Présent dans la capitale égyptienne, le P-DG de Sonelgaz et président du Comité algérien de l’énergie, Chaher Boulakhras a pris part à la conférence organisée par l’OME sur l’optimisation du marché énergétique méditerranéen et africain. L’occasion pour lui de mettre en exergue les opportunités d’affaires dans le secteur de l’énergie en Algérie, notamment en matière d’énergies renouvelables. M. Boulakhras a ainsi fait part aux participants à la conférence de la volonté du pays d’investir dans « une dynamique de développement, dans une transition effective d’une économie fortement basée sur les revenus des hydrocarbures et sur la dépense publique vers une économie diversifiée et créatrice de richesses », indique un communiqué de Sonelgaz.
Concernant les investissements dans l’électricité, l’intervenant a souligné l’intérêt accordé aux énergies renouvelables, citant la réalisation de centrales conventionnelles pour, a-t-il insisté, « répondre à la demande et les perspectives d’avenir ». La politique énergétique de l’Algérie « intègre désormais le développement des énergies renouvelables en vue de mieux préparer la transition énergétique et de s’affranchir progressivement, à moyen et long terme, des hydrocarbures », a ajouté le P-DG de Sonelgaz. Rappelant que le tournant de la diversification était engagé dans « la perspective du développement durable », il a indiqué qu’un important plan national de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, visant à moyen terme la mise en service de près de 22 000 MW en énergie verte, était en cours d’exécution.
Dans le cadre de la première phase de ce programme, près de 400 MWc en solaire et éolien ont été déjà connectés au réseau national, a fait savoir le même responsable, ajoutant que la deuxième phase de ce même programme sera consacrée à la réalisation de plusieurs centrales électriques solaires photovoltaïques qui sera augmentée par le programme d’hybridation de toutes les centrales diesel dont disposent le Groupe Sonelgaz et qui alimentent actuellement les réseaux isolés du grand sud de l’Algérie.