Par Feriel Nourine
La pandémie de Covid-19 n’a assurément pas encore dit son dernier mot. En dépit du fort recul des contaminations qui a suivi la vague Omicron, le virus est toujours présent dans le monde. Mais, heureusement, il tue nettement moins, donnant ainsi raison aux campagnes de vaccination massive qui ont été organisées dans de nombreux pays de la planète, où les cas positifs au virus restent relativement élevés mais hors de danger. D’où d’ailleurs la levée de l’ensemble des restrictions sanitaires qui a été opérée, et qui se poursuit toujours, dans une atmosphère de retour à la normale qui s’est fait désirer pendant deux longues et lentes années.
Reste, néanmoins, le cas préoccupant de la Chine où le virus est en train de reprendre des forces en comptant sur le très contagieux variant Omicron. Des records de cas de contamination sont ainsi en train d’être établis dans ce pays où la covid-19 est née, avant de partir s’installer aux quatre coins du monde. La situation épidémique a d’ailleurs de quoi conforter l’OMS dans sa retenue et ses appels à ne pas crier trop tôt victoire en s’autorisant à casser totalement le mur des mesures sanitaires qui a été dressé contre le virus. A l’exemple de l’Algérie, où la situation est nettement rassurante que dans la majorité des autres pays, évoluant à des statistiques de contamination qui indiquent un repli presque total avec la pandémie.
On est loin des nombres à quatre chiffres, des hôpitaux surpeuplés de malades, de personnels de santé dépassés et, surtout, loin de cette atmosphère de deuil national provoqué par le départ d’un membre de la famille, d’un proche, d’un ami ou même de quelqu’un qu’on n’a jamais connu.
Mais on n’est peut-être pas encore assez loin d’une résurrection du virus sous de nouvelles formes qui pourrait surprendre en exploitant la baisse de garde généralisée qui se constate à travers le pays. A tous les niveaux et dans tous les lieux, publics surtout. C’est l’OMS qui le dit.