Les Blues peuvent garnir leur vitrine avec le seul trophée qui leur manquait. Chelsea est venu à bout de Palmeiras, samedi, lors de la finale de la Coupe du monde des Clubs à Abu Dhabi (2-1 ap). Romelu Lukaku a ouvert le score (55e) mais Raphael Veiga a égalisé pour les Brésiliens (64e, sp), Kai Havertz a redonné l’avantage aux siens en prolongation (117e, sp). Thomas Tuchel et ses hommes sont sur le toit du monde.
Après avoir été testé positif au Covid-19 en début de semaine et manqué la demi-finale remporté par ses hommes sur les Saoudiens d’Al-Hilal (1-0), le coach londonien était cette fois présent sur le bord du terrain du Mohammed Bin Zayed Stadium. Il a décidé d’aligner Edouard Mendy dans la cage malgré la récente bonne performance de Kepa mais aussi N’Golo Kanté à la récupération au côté de Mateo Kovacic.

LUKAKU AU RENDEZ-VOUS, THIAGO SILVA COUPABLE
Chelsea a tenu le ballon dans le camp adverse mais a longtemps manqué d’inspiration et de tranchant pour prendre à défaut des vainqueurs de la Copa Libertadores, solidaires et combatifs. Les Brésiliens ont aussi montré leurs qualités techniques individuelles à l’image du remuant mais pas assez efficace Dudu (24e et 27e). Il a ainsi fallu attendre la fin de la première période pour voir les Blues réellement inquiéter Weverton qui a dû plonger sur sa droite pour détourner le missile lointain de Thiago Silva (45e+2). Longtemps discret, Callum Hudson-Odoi s’est secoué sur son côté gauche à la reprise et a déposé un centre sur la tête de Lukaku qui s’est imposé dans les airs face à trois défenseurs pour placer sa tête au fond des filets (1-0, 55e). Déjà buteur lors du match précédent, le Belge a répondu présent dans la compétition. Thiago Silva, lui, s’est loupé dans sa surface et a touché le ballon de la main en sautant devant Dudu. La sanction est tombée avec le VAR et Veiga l’a transformé (1-1, 64e).
Havertz, lui, est resté remuant et volontaire mais aussi brouillon et maladroit (69e), comme Christian Pulisic (73e). Les deux équipes sont allées en prolongation et Chelsea, plus costaud athlétiquement, a continué de pousser. Les champions d’Europe ont bénéficié à leur tour d’un penalty pour une main de Luan Garcia sur un corner et Havertz l’a transformé (2-1, 117e). Unique buteur en finale de la Ligue des champions, le jeune Allemand a même provoqué l’expulsion du défenseur central adverse dans les ultimes secondes (102e+5). Grâce à lui, Chelsea évite cette fois la déception née de sa défaite devant les Corinthians en 2012. Dix ans plus tard, les Blues sont enfin champions du monde.