Quatre personnes ont été asphyxiées par la fumée et une cinquième brûlée au premier degré par les flammes. Elles ont été prises immédiatement en charge par les équipes médicales de la Protection civile avant d’être acheminées vers les urgences médicales les plus proches.
Après plusieurs heures de lutte contre le feu qui s’est déclaré, jeudi, dans la forêt de chênes et d’arbres fruitiers de Béni Afaq, une mechta relevant de la commune de Teraï Beïnen, située sur les hauteurs du nord de la wilaya de Mila, les soldats du feu de l’unité secondaire de Teraï Beïnen épaulés par ceux de l’unité principale de Mila, de ceux des unités secondaires de Grarem-Gouga, Oued Endja, Chelghoum Laïd, Oued Athmania, de ceux du poste avancé de Chigara et des éléments de la colonne mobile auxquels se sont joint des citoyens, ont réussi, au terme de maints efforts à circonscrire l’incendie et à sauver une grande étendue de chênes et d’oliviers et de plusieurs habitations limitrophes. Le feu a été maîtrisé totalement, selon le communiqué en notre possession, à 14 heures vingt minutes. Quatre personnes, asphyxiées par la fumée et une cinquième brûlée au premier degré par les flammes ont été prises immédiatement en charge par les équipes médicales de la Protection civile avant d’être acheminées vers les urgences médicales les plus proches. L’opération s’est déroulée en présence du directeur de wilaya de la protection civile. C’est le troisième feu de forêt enregistré dans la wilaya de Mila durant la présente période estivale.
Après la fermeture des routes, le wali promet de satisfaire les revendications
Par ailleurs et sur le volet de la contestation, les voies et routes qui mènent à Teraï Beïnen, fermées à la circulation pendant deux jours (lundi et mardi) par les habitants, ont été ouvertes et la vie a repris son cours normal, le wali ayant accepté de rencontrer les citoyens mercredi, condition sine qua non, et d’écouter leurs doléances et revendications. Un hôpital de 60 lits inscrit puis gelé, le raccordement de la ville au gaz de ville, l’alimentation en eau potable à partir de Béni Haroun, une ambulance, l’ouverture de la route de Bine El Hitane qui mène vers Zéghaïa, fermée à la circulation automobile, un projet gelé et le transport universitaire, sont les principales revendications des citoyens. Le wali, après avoir écouté les représentants de la population, a promis de tout mettre en œuvre pour satisfaire toutes les revendications. Le wali a d’ores et déjà mis à la disposition de la commune une enveloppe financière d’un milliard 900 millions de centimes pour la réhabilitation d’une ancienne AMG, transformée en caserne lors de la décennie noire et une ambulance H24 et la promesse de mise à la disposition des étudiants de transport universitaire lors de la prochaine rentrée. La réalisation d’un hôpital de 60 lits, gelée par le ministère de tutelle, fera l’objet d’une demande de levée de gel de la part du wali. Quant à l’alimentation en eau à partir du barrage de Béni Haroun dont les travaux ont atteint 95%, le raccordement des foyers est prévu dans un délai d’un mois et demi, une fois les motopompes installées par l’entreprise en charge des travaux. Le gaz de ville, dont les travaux sont en cours, atteindra les foyers en 2020. N’était le sang-froid et le bon sens des sages de la ville et des autorités, la situation aurait certainement dégénéré et pris une autre tournure. Tout est bien qui finit bien. n