Ils sont plusieurs manifestants, arrêtés dans le cadre des marches, à avoir retrouvé leur liberté. Ainsi, ceux qui ont été jugés ou présentés devant les juridictions ont presque eu gain de cause. A Tlemcen, le tribunal de la ville a libéré l’étudiante Nour El Houda Oggadi après son jugement. Durant la même journée, les 22 manifestants arrêtés pour avoir tenté d’empêcher la présidentielle ont été également relaxés. Nour El Houda a été condamnée à six mois de prison, dont un mois ferme. Les détenus Mohamed Khouani, Aissam Sayeh et Abdelkader Belarbi ont également retrouvé leur liberté. Les trois autres détenus ont écopé d’une année de prison, dont une partie ferme couvrant la détention provisoire, le reste avec sursis. A Aïn Témouchent, 32 personnes poursuivies pour des faits en lien avec le Hirak ont été relaxés par les tribunaux de la ville mercredi dernier. Deux autres manifestants arrêtés à Souk Ahras ont été innocentés également par la justice. A Alger, le procès des ex-détenus, Toufik Hassani et Mohamed Hellal, est renvoyé par le tribunal de Sidi M’hamed au 20 mars. Celui de Fouad Ouicher et Saïda Deffour au 19 mars. Le verdict du procès des ex-détenus et militants de l’association Rassemblement Action Jeunesse (RAJ) est attendu le 12 mars prochain.
A noter que depuis quelques jours, la majorité des manifestants ou militants arrêtés ont été soit relâchés soit relaxés par la justice. Il reste, néanmoins, quelques dizaines de détenus dans les prisons. Le processus de programmation des procès publics est enclenché.