Une option. Pas une autre de plus que de gagner. L’équipe nationale, mal-engagée dans la CAN-2021 après deux journées (4e, 1 point), n’a pas un autre choix que de l’emporter quand elle affrontera la Côte d’Ivoire (1ère, 4 points) aujourd’hui (17h) si elle veut prolonger sa présence dans le tournoi. Certes, l’EN est dans une situation inconfortable, mais pas inextricable.
Par Mohamed Touileb
Ça a tout d’une finale avant la lettre tant la gagne n’est que la seule issue salutaire dans l’empoignade. Les «Verts» pourraient ne pas se qualifier pour l’étape à élimination directe dans la 33e phase finale de la messe continentale. Mais ce scénario pourrait être évité au prix d’un succès.
La motivation est là
Ce rendez-vous peut constituer un tournant pour la dynamique de notre sélection. Que ce soit pour le court ou le long terme. La dynamique et la culture de la gagne sont en danger. En tout cas, les camarades de Riyad Mahrez sont motivés. D’ailleurs, ce dernier assure qu’«on est prêts. Nous sommes motivés. Toute la nation est derrière nous. Tous les feux sont au vert pour réussir et on mérite de passer. Mais on doit le montrer sur le terrain». Le capitaine et ses compatriotes ont tout à prouver pour cette sortie face aux «Eléphants» qui sera la 9e dans l’histoire entre les deux sélections. Le bilan est équilibré avec 3 victoires pour chaque camp et 2 nuls. Comme 2015 (huitième de finale) et 2019 (quart de finale), ça sera un match couperet. «Ça aurait pu être une finale, un peu comme l’avait été notre match en 2019 face au Sénégal. Deux grandes nations qui s’affrontent. En espérant que ça sera un beau match», estime Djamel Belmadi.
«Un gros challenge»
Le sélectionneur Dz croit dur comme fer que ses protégés vont se sublimer pour ce test décisif. Il assure avoir pleinement «confiance en mes joueurs, c’est évident.
On peut parler jour et nuit, mais le plus important se passe sur le terrain. On doit battre n’importe quelle équipe qui arrive. J’espère qu’on le montrera demain in cha Allah».
Par ailleurs, le successeur de Rabah Madjer sait que tous les Algériens attendent une réaction de ses troupes : «On sait que tout le monde nous soutient. Ce n’est pas nouveau. Mais on sait qu’au final c’est nous qui sommes sur le terrain.
C’est à nous de montrer nos points forts. Nous ne sommes pas loin, un but et tout peut changer», indique-t-il.
Après avoir été bousculés par les Sierra-Léonais puis battus par la Guinée équatoriale, les «Fennecs» devront battre la meilleure équipe du groupe et l’un des favoris pour le titre. Le défi peut être plus difficile, mais il y a l’obligation de le relever.
Et c’est un «gros challenge» comme le qualifie Belmadi non sans préciser qu’«on doit absolument gagner si on veut continuer à exister.
On connait ce truc là et on a toujours répondu présent». Demain, à compter de 17, l’heure de vérité va sonner et les «Guerriers du Désert» doivent être prêts.