Le 03 février dernier, l’équipe nationale des locaux jouait la finale du CHAN-2022 qu’elle perdait face au Sénégal aux tirs au but (0-0/ 4 t.a.b 5). Cette rencontre a vu la présence de nombreux invités de marque. Djamel Belmadi était attendu pour y assister, mais le sélectionneur de l’EN A n’a pas été aperçu dans les loges VIP. Une absence qui a deux explications avec une qui est plus plausible que l’autre.
Par Mohamed Touileb
La veille de ce rendez-vous important, Belmadi avait assisté à l’entraînement des camarades de Houssem-Eddine Mrezigue pour les encourager et leur souhaiter bonne chance. Et c’était tout pour le coach champion d’Afrique 2019. Le strict minimum puisqu’il ne s’était pas rendu au stade Nelson Mandela de Baraki (Alger) le lendemain. En conséquence, il y avait de nombreuses spéculations concernant cette attitude. D’autant plus que les rapports avec Madjid Bougherra sont qualifiés de « froids » depuis plus d’une année pour des raisons de management liées à la Coupe Arabe FIFA 2021 au Qatar que les coéquipiers d’Amir Sayoud avaient remportée.
Le risque zéro
Bref, on ne va pas revenir sur cet épisode. Mais il faut savoir que le choix de Belmadi de ne pas assister à cette explication ultime face aux Sénégalais était personnel. Il est, selon certains, motivé par cette bronca à l‘égard de Rabah Madjer qui a été conspué par une partie du public lors de la rencontre Algérie – Ethiopie comptant pour la 3e journée de la phase de groupes.
Sachant qu’il a, lui aussi, certains détracteurs et que ces derniers pourraient profiter, sur recommandation de « parties hostiles », de son apparition au grand écran pour le siffler, l’ancien entraîneur d’Al-Duhail SC aurait opté pour le « risque zéro » en évitant de se mettre dans la même situation. Son absence de la tribune officielle aurait ainsi une explication d’ordre « psychologique ». Concrètement, cette probabilité n’a pas vraiment de sens. D’autant plus que Belmadi était déjà aperçu auparavant dans les loges de l’enceinte de Baraki. Le paradoxe était là puisqu’il a même eu droit à une ovation de la majeure partie des présents qui ont même scandé son nom. Par conséquent, cette hypothèse est à prendre avec des pincettes. Surtout quand on sait que le coach des « Guerriers du Sahara » jouit d’une cote de sympathie, certes abimée par les récents résultats, mais qui reste conséquente.
En froid avec certains ex-internationaux invités
D’ailleurs, son absence a une autre explication. Et elle est d’ordre relationnel. Sachant l’affluence conséquente pour ce rendez-vous et le manque de loges pour les invités de marque, la Fédération algérienne de football (FAF) l’aurait mis dans le même endroit que certains anciens internationaux invités pour la finale. Parmi eux, il y avait Anthar Yahia avec lequel le courant ne passe pas vraiment. Ainsi, il y avait de fortes chances de se croiser. Les caméras auraient certainement remarqué la distanciation entre les deux. C’est pour cela que Belmadi a tout simplement préféré suivre la finale au Centre technique national (CTN) de Sidi-Moussa. Le lendemain, il retournait chez lui à Doha (Qatar) non sans avoir, encore une fois, donné du grain à moudre à la presse. n