Les élections de la Fédération algérienne de football (FAF) se tiendront le 07 juillet prochain. Comme nous l’avions révélé dans nos colonnes, Mohamed Raouraoua ne sera pas en lice pour le poste. Les deux éventuels successeurs de Charaf-Eddine Amara, Djahid Zefizef et Abdelhakim Serrar, ont déposé leurs dossiers dimanche dernier. La tendance des votes serait en faveur du premier nommé alors que le second pourrait être le cheval noir. Beldjoudi Mansour et Belaïd Yahia, qui briguaient eux aussi le fauteuil du boss de Delly Brahim, n’ont pas présenté de listes. Un handicap qui les met hors course.
La Commission de candidature va examiner les deux postulations qui devraient être validées. Dans 10 jours, on découvrira le nouveau patron de la balle ronde algérienne. Logiquement, c’est Zefizef qui devrait sortir gagnant lors de l’Assemblée générale élective (AGE) qui se tiendra le 07 juillet prochain. Il aurait pu ne pas avoir de concurrent et être le seul à se présenter, comme ce fut le cas d’Amara, la dernière fois, pour prendre le relais de Kheireddine Zetchi. Toutefois, la désignation sera maquillée par la présence d’un adversaire cette fois. Et c’est Abdelhakim Serrar qui endossera ce rôle.
Serrar : Simple figuration ou réelle ambition ?
Est-ce de la figuration ou une réelle ambition ? La tendance est pour la première hypothèse. Surtout quand on jette à la composition des listes deux postulants. Zefizef a gardé l’illustre Mohamed Maouche de la glorieuse équipe du Front de libération nationale (FLN), Ghouti, Arab et Medane. Cela peut donner des indications quasi-certaines sur le «potentiel victoire» de cette liste.
Pour sa part, Serrar a opté pour de nouvelles têtes, à l’instar de Belloumi, Bensaoula ou encore Khedim. Et si, pour certains, l’ancien président de l’ES Sétif est inéligible, car il n’a pas «un niveau de formation justifié par des titres universitaires», le concerné a fait savoir qu’il remplit le second critère, «l’exercice d’une fonction de responsabilité supérieure au sein du secteur public ou privé» et «avoir exercé des responsabilités dans des institutions ou associations sportives de football pendant au moins 5 années consécutives». Ce qui le rend donc éligible.
Avantage Zefizef, mais…
En tout cas, l’ancien international algérien avait déjà annoncé la couleur pour ce qui est de sa candidature, en marge de l’Assemblée générale pour valider les bilans moral et financier tenue le 17 juin dernier. «Dans le cas où Monsieur Mohamed Raouraoua ne se présente pas, je briguerais la présidence de la FAF. S’il y a une personne qui peut présider la FAF, c’est bien moi», a-t-il lâché, alors que Amar Bahloul, qui voulait lui aussi postuler, écoutait juste à côté. La pique était envoyée. Désormais, reste à savoir comment se passeront les choses d’ici la tenue du vote. Est-ce qu’il sera fléché pour permettre de promouvoir Zefizef, qui était dans les BF de Haddadj, Raouraoua et Zetchi ? Cela reste fort probable. Mais dire que les chances de Serrar sont nulles serait mal connaître les rouages du foot Dz.