Quand on voit les défaillances sur le volet organisationnel lors de la CAN-2021 qui se tient au Cameroun, on peut estimer que c’est l’une des moins bonnes éditions sur cet aspect. Avec des séquences 2023 et 2025 prévues en Côte d’Ivoire et en Guinée, le prestige ne devrait pas gagner des galons. Par ailleurs, on peut penser que l’Algérie peut avoir de sacrés arguments pour postuler à l’organisation de l’opus 2027. Une éventualité que le président de la Fédération algérienne de football, Charaf-Eddine Amara, n’a pas écartée.

Par Mohamed Touileb
Après avoir échoué à obtenir l’organisation de la CAN-2021 et failli à remplacer la Libye pour l’édition 2017 dudit tournoi, l’Algérie pourrait retenter sa chance dès la prochaine élection pour l’attribution de la CAN-2027.

Nouveaux stades, la carte forte
En effet, Amara, actuel patron de la FAF, a laissé place à cette éventualité en déclarant à la chaîne égyptienne MBC Masr, que ce « Ce genre de dossiers se négocient directement avec les hautes instances du pays. Nous, en tant que Fédération, étudions la faisabilité d’une telle candidature. Une fois notre étude terminée, on présentera une proposition aux hautes autorités du pays ».
Certes, les propos restent vagues et n’ont rien de vraiment affirmatif. Néanmoins, on peut se projeter et penser que l’Algérie sera en mesure d’assurer une messe africaine plus « prestigieuse » que celle qui se tient au Cameroun. Surtout que d’ici 5 ans, les stades qui sont dans la dernière phase de construction devraient être prêts.
On pense aux enceintes de Baraki, Douéra et Tizi-Ouzou. Pour sa part, l’antre d’Oran est déjà presque prêt alors que le mythique écrin du 5 juillet 1962 peut subir un lifting pour abriter des rencontres de cette compétition. Rien qu’à Alger, il y aurait 3 stades d’envergure pour accueillir des matchs. En outre, dans l’Est, les stades d’Annaba et Constantine (Chahid Hamlaoui) peuvent aussi être théâtres des duels africains.

Hôtels et climat estival clément, les autres avantages
En gros, un pays hôte a besoin de 6 enceintes pour 6 poules dans le tournoi biennal. Aussi, il faut savoir que l’assise hôtelière en Algérie est largement supérieure à celle dans plusieurs pays africains. Quand on sait que certaines sélections sont logées dans des conditions très moyennes au Cameroun, on peut certifier que ce problème ne se posera nullement en Algérie. Que ce soit au centre, à l’Est ou à l’Ouest. Les hôtels haut standing ne manquent pas. Le seul véritable problème qui se pose reste les terrains annexes. Les nouveaux stades ne sont pas dotés de pelouse de proximité pour y répéter les gammes. Par ailleurs, on ne peut pas omettre la qualité de l’herbe qui donne souvent lieu à des sandales comme ce fut le cas avec la pelouse de Tchaker ces derniers temps. Pour revenir aux avantages, on peut aussi relever que le climat estival en Algérie est plus clément pour y jouer des matchs lors de cette période. D’autant plus que la Confédération africaine de football (FAF) fait du déroulement du challenge en été une priorité désormais pour ne pas avoir de problèmes avec les clubs européens concernant la libération des joueurs africains durant cette période sensible de la saison.