La fin de l’aventure était brutale. Youcef Belaïli a dû rompre son contrat avec le Stade Brestois le 29 septembre dernier. C’était quelques semaines seulement après le début de la nouvelle saison. A ce sujet, Michel Der Zakarian, son entraîneur chez les Finistériens à l’époque a son analyse pour cet échec pour l’avoir coaché pendant quelques mois.

Par Mohamed Touileb
Belaïli a pu se relancer dans ma fouler de ce divorce soudain. Il a posé les voiles en Corse où il a signé avec l’AC Ajaccio sur recommandation d’Andy Delort qui a assuré au Directeur sportif, Johan Cavalli, que le milieu-offensif était une bonne pioche.

Son entourage est néfaste
Depuis son arrivée sur l’île de Beauté, le numéro 8 des «Verts» semble plus libéré et retrouve ses capacités indéniables de footballeurs. En Bretagne, la donne n’était pas la même. «Il était seul. Il avait le cafard car sa femme n’avait pas de visa, il s’emmerdait. Il a eu du mal à supporter la situation» note Der Zakarian non sans reconnaître que malgré cette situation, le joueur a réalisé «quelques bons matchs». Il faut dire que ce driver a toujours admiré Belaïli puisqu’il a tenté de l’enrôler du temps où il était sur le banc du Montpellier HSC. C’est pour cela qu’il n’a pas hésité par deux fois quand les Brestois ont eu l’opportunité de e signer en janvier 2022 pour 6 mois avant de lui offrir une autre année de contrat suite à son bon finish lors de la saison 2021-2022. Toutefois, Der Zakarian estime qu’il n’a pas l’entourage idéal pour avoir la meilleure des hygiènes de vie. «Autour de lui, il y a des gens, de pseudo-amis ou cousins qui font n’importe quoi. Il n’arrive pas à leur dire non…», indique-t-il.

«Pas un grand joueur»
Pour Der Zakarian, «avec un talent indéniable. Il faut l’aimer, le cajoler, pour l’amener où tu veux. Il faut aussi le secouer pour qu’il fasse des séances à haute intensité à répéter en match». Malheureusement, la constance n’est pas le point fort de l’enfant d’Oran. Le constat de l’entraîneur français est terrible puisqu’il pense que Belaïli «ne peut pas un grand joueur et ne le sera jamais en raison de son irrégularité. Les grands joueurs sont constants, il a oublié des choses en route, l’énigme est là».
E tout cas, hier, pour la reprise du championnat de France, l’ex pensionnaire de l’ES Tunis et l’USM Alger n’a pas perdu de temps. Il s’est illustré en obtenant un penalty et le transformant pour un succès 1 buts à 0 des Corses face au SCO Angers, un club par lequel il est déjà passé en 2018. La victoire face aux Angevins est précieuse puisqu’elle permet aux Ajacciens de s’éloigner provisoirement de la zone de la relégation avec 15 points. Sur le plan personnel, il en est déjà à 4 réalisations et 2 passes décisives en 6 matchs dont 5 comme titulaire. C’est plutôt pas mal… M.T.