Sans ses blessures, il aurait probablement été l’un des meilleurs latéraux au monde. Faouzi Ghoulam n’a pas eu la carrière idéale. Avec une fracture de la rotule et trois ruptures des ligaments croisés, il y avait de quoi plomber la progression. Après huit ans au Naples SSC, l’international algérien se relance du côté du SCO Angers qui lutte pour le maintien en Ligue 1 Uber Eats (France). Dans une interview accordée à BeIN Sports, l’ancien sociétaire de Saint-Etienne a fait un flashback de sa carrière tout en évoquant ses plans d’avenir.
Par Mohamed Touileb
Ses meilleures années sont derrière lui. Mais Ghoulam défie son corps et les exigences du haut niveau. Depuis janvier, il évolue chez les Scoïstes où il a signé pour 6 mois afin de tenter d’aider les Angevins à se sauver parmi l’élite française.
«C’est le destin»
«Notre objectif c’est de faire le maximum de points. La zone non-relégable s’éloigne de plus en plus. Chaque week-end. Il va falloir cumuler des victoires. J’apporte ce que je peux apporter. Ça fait un moment que je n’ai pas joué. Aujourd’hui, j’ai du temps de jeu et va falloir que j’apporte des choses à l’effectif et je dois m’améliorer car ça fait un moment que je n’ai pas joué. La situation n’est pas facile. Je suis arrivé. On avait perdu 13 matchs d’affilée. On a enchaîné avec deux nuls mais là y a défaite», déclare le gaucher.
Avant de revenir en France, il a connu un passage long et compliqué en Italie avec Naples. En 8 saisons, il n’a pu disputer que 216 matchs pour trois trophées remportés. Il a connu de graves blessures. A ce sujet, il estime que «c’est le destin qui a fait les choses. Je n’ai pas lâché. Grâce à Dieu je peux encore jouer au foot. Ça n’a pas été facile mais le plus important chaque fois c’est de revenir bien physiquement».
Le temps passé dans le Sud de l’Italie a fait de lui un réel napolitain. «Huit ans et demi à Naples, c’est gravé dans la peau. C’est mon club préféré avec Saint-Etienne. C’était la ville la plus surprenante», reconnaît celui qui compte 37 capes avec l’Algérie. Concernant un retour chez les «Verts», il ne se projette pas très loin et évoque le sujet avec retenue. «Je viens à peine de reprendre le football. L’objectif c’est Angers après on verra ce qui se passera», tempère-t-il.
Optimiste pour la CAN-2025
A son poste, il y a Ramy Bensebaïni et Rayan Aït Nouri, qui devrait débarquer. Aussi, Ahmed Touba peut évoluer dans ce secteur. Mais l’expérience de Ghoulam peut être utile sur le court terme. Notamment pour la CAN-2023 voir celle de 2025 qui pourrait se jouer chez nous. «Ça me donne des frissons rien que d’y penser. Après l’organisation du CHAN, tout le monde est unanime pour dire que l’Algérie est prête à accueillir une très grande compétition. On a montré avec cette CHAN que nous sommes au top au niveau des infrastructures et de l’organisation», déclare Ghoulam.
D’ailleurs, il pense qu’«on mérite cette Coupe d’Afrique des Nations à domicile. Et surtout avec l’évolution de l’équipe nationale qui a un très bon niveau. Les ingrédients sont réunis pour accueillir cette CAN remporter le titre». La dernière apparition du «Fennec» avec la sélection remonte au 05 septembre 2017. Est-ce qu’il renouera avec l’EN ? On ne peut jamais dire non. n