Dans deux jours, le test grandeur nature débutera pour l’Algérie dans le CHAN-2022 qu’elle va abriter entre le 13 janvier et le 04 février. Au-delà de l’aspect sportif, les attentes réelles concernent la capacité de notre pays à assurer l’organisation de cette 7e édition du tournoi. Cette séquence sera une opportunité réelle pour convaincre la Confédération africaine de football (CAF) de notre capacité à abriter la CAN-2025 pour laquelle une candidature a été déposée.
Par Mohamed Touileb
De prime abord, tous les ingrédients sont là pour que ce CHAN-2022 soit mémorable et une totale réussite. Notamment sur le plan des infrastructures avec deux nouveaux et modernes stades, celui de Baraki (Alger) et Miloud Hadefi (Oran), et deux autres, à savoir l’antre du 19 mai 1956 (Annaba) et celle du Chahid Hamlaoui (Constantine), qui ont subi un lifting conséquent jusqu’à paraître flambant neufs. Le tout, sans oublier, les établissements hôteliers et les stades d’entraînements relookés pour l’occasion.
Les éléments déterminants pour la réussite
Par ailleurs, l’hospitalité, la modernité et la bonne volonté de briller sont les maîtres mots pour cet événement africain de haute importance, compte tenu des enjeux, bien qu’il soit d’une catégorie «secondaire ». Les yeux de l’Algérie sont sur la CAN-2025 dont l’attribution est prévue pour le 10 février prochain à Rabat (Maroc).
Beaucoup de choses ont été dites sur l’identité du pays hôte avec des bruits de couloirs qui donnent les Marocains déjà «vainqueurs» du concours. Mais il faut dire que ce rendez-vous est une occasion concrète pour mettre la pression sur la CAF et la mettre devant la réalité qui veut que notre nation a tout pour être la capitale du football continentale dans 2 ans pour un tournoi plus «huppés ».
Toutefois, on peut noter que si l’Algérie a des atouts majeurs pour ce qui est de l’assise infrastructurelle, d’autres paramètres seront décisifs. Notamment celui de l’engouement ainsi que l’exemplarité du public qui devra faire preuve de civisme et être à la hauteur de l’événement. En primauté, il faudra bannir la mauvaise habitude de siffler les hymnes nationaux des équipes adverses. Notamment ceux du Cameroun et du Maroc compte tenu des passifs sportifs et des tensions politiques. Il faudra parvenir à faire primer le «fair-play ».
Bouggy vise le titre
Et, bien évidemment, le volet performance sera aussi l’enjeu avec les protégés de Madjid Bougherra qui joueront certainement pour aller au bout. Ils seront poussés par le public Algérien attendu en nombre dans l’écrin de Baraki qui peut accueillir jusqu’à 40 mille personnes. Les «Fennecs » évolueront dans la poule «A » en compagnie de la Libye, l’Ethiopie et le Mozambique qu’ils affronteront respectivement le 13, 17 et 21 du mois en cours.
Au total, il y aura 18 teams scindés en 5 groupes dont trois composés de 4 équipes et deux autres de 3 prétendants. A l’issue du premier tour, il y aura 8 qualifiés : Les deux premiers des quatuors et le leader du trio. Alea jacta est.