La prestigieuse troupe russe du ballet de Saint-Pétersbourg est de retour sur les planches de l’Opéra d’Alger  Boualem-Bessaïh, dès la soirée d’aujourd’hui à 19 heures, pour présenter l’un des chefs-d’œuvre du ballet classique universel « La Belle au Bois Dormant ».

Le spectacle de la célèbre troupe russe se poursuivra quotidiennement jusqu’au 24 janvier. Le prix du billet est de 2 000 et 3 000 DA  disponible à la vente de 10H à 17H au niveau des guichets de l’Opéra d’Alger. Ainsi, après le succès retentissant du ballet de Saint-Pétersbourg avec son interprétation du « Lac des Cygnes », cette prestigieuse troupe sera de nouveau sur scène à Alger au grand bonheur des amoureux de spectacles pour découvrir ce célèbre ballet inspiré du conte de Charles Perrault et des frères Grimm, présenté pour la première fois le 15 janvier 1890 au théâtre Mariinsky à Saint-Pétersbourg avec une chorégraphie de Marius Petipa et sur une musique de Piotr Tchaïkovski. Les organisateurs soulignent, dans un  communiqué parvenu à la Rédaction, que la partition de Tchaïkovski, dans « sa ferveur et sa flamboyance, offre un superbe écrin au faste de la chorégraphie, aux ensembles, aux multiples variations, aux danses de caractère et des pas de deux ensorcelants au premier rang desquels le grand pas de deux final ».  De facto, ce chef-d’œuvre du ballet classique est un régal pour tous les admirateurs de la danse grâce à la performance des artistes russes issus du célèbre ballet classique de Saint-Pétersbourg. « C’est un spectacle pour toute la famille, pour les petits et pour les grands, une symphonie de la danse, touchante et merveilleuse… Une symphonie de la vie», affirment les organisateurs. Il est aussi rappelé, dans la présentation de ce spectacle, que c’est Pierre Ier, fondateur de Saint-Pétersbourg en 1703, qui imposera en Russie les danses européennes et les installera durablement dans l’étique de la Cour. Désormais, la jeunesse noble doit obligatoirement apprendre à danser. Elisabeth Ire et Catherine II poursuivront la tradition. Deux écoles distinctes de ballet vont ainsi se former, l’un à Saint-Pétersbourg et l’autre à Moscou. Le ballet classique russe conserve, aujourd’hui, « le même niveau d’exigence artistique et jouit d’une grande renommée mondiale».n