de Laghouat, Taleb Badreddine
De nombreuses infrastructures, construites depuis longtemps à la nouvelle ville de Bellil, relevant de la daïra de Hassi R’mel, demeurent inexploitées.
Parmi ces infrastructures, le centre commercial de la ville, situé près de la RN1, est à l’abandon. Les vitres de la façade sont brisées et une ouverture sans porte exposée aux quatre vents et sur le côté latéral, il n’y a pas de vitres du tout. Par ailleurs, les locaux à usage professionnel et artisanal ne profitent décidément qu’aux délinquants qui en font des gîtes propices pour s’adonner au trafic de drogue. En outre, la structure d’une crèche, construite depuis plus de trois ans, reste fermée. Cette superbe bâtisse, réalisée sur les fonds des collectivités locales, n’a pas encore ouvert ses portes. Les habitants de la localité n’arrivent pas à comprendre qu’une telle structure reste fermée, alors que de nombreuses familles cherchent désespérément à placer leurs enfants pour une prise en charge préscolaire. « Les femmes sont les premières victimes de ce retard, car elles ont du mal à trouver une nourrice de confiance qui puisse garder leurs enfants », explique un habitant de Bellil. D’autres infrastructures publiques principales pour le citoyen n’ont tout simplement jamais servi et tardent à l’être dont les nouveaux sièges de l’APC et de la daïra. « C’est malheureusement le constat amer d’un laisser-aller, d’autant qu’il s’agit d’une région considérée comme étant la capitale du gaz en Algérie… Des infrastructures n’ont jamais ouvert leurs portes depuis leur achèvement, il y a des années», dénonce notre interlocuteur.