Par Hamid Bellagha
Même si le variant Omicron avait au début des signes de moindre dangerosité, sa multiplication a été très vite mentionnée, et rapidement il est devenu majoritaire dans des pays comme la Grande-Bretagne ou les États-Unis.
Un affolement général est en train de s’installer peu à peu à travers le monde.
Les Pays-Bas, l’Allemagne, mais pas que, instaurent des mesures de protection sévères, tandis que d’autres ferment carrément leurs frontières. La prise de la troisième dose étant effective pratiquement partout en Europe, c’est maintenant la vaccination des enfants qui devient inéluctable. Bref, c’est une panique qui ressemble à tout point de vue à celle de l’année 2020 qui s’impose aux scientifiques qui disent tout et son contraire, n’ayant pas d’affirmations indéniables à faire valoir. Même la protection par la vaccination est sérieusement mise en doute, l’Omicron ayant des capacités de passer à travers les gouttes des vaccins actuellement usités.
L’OMS qui avait des doutes quant aux «méfaits » du variant Omicron révise depuis quelques jours sa copie. La vitesse de propagation, et la multiplication des cas n’est plus à prouver, et la crainte de voir les systèmes de santé mis à mal par le nouveau variant devient de plus en plus admissible, selon le directeur général de l’OMS. Une certitude partagée quasiment partout dans le monde, avec le spectre du retour aux confinements et aux couvre-feux étendus.
Mais même avec la hantise d’une domination d’Omicron sur le Delta, l’Organisation mondiale de la santé trouve quand même une lucarne d’espoir en déclarant que l’année 2022 sera celle de la victoire sur le Covid-19.
En Algérie, la crainte d’une 4e vague se précise avec comme corollaires l’angoisse de revivre les scènes surréalistes qui ont caractérisé nos hôpitaux lors de la 3e. Les instructions données il y a quelques jours par le ministre de la Santé ont été, apparemment, lettre morte, puisque à la première inspection de Benbouzid sur un hôpital a permis de découvrir un remake des manquements d’il ya quelques mois. L’obligation de prendre tous les malades, des hôpitaux dédiés au covid, une couverture optimale en oxygène et une disponibilité des médicaments consacrés, ont été les orientations du ministre de la Santé, mais probablement aucun écho n’a été enregistré, à l’heure où certains de nos hôpitaux commencent à recevoir sérieusement des infectés au covid.
Il n’y a pas encore péril en la demeure, mais l’expérience des vagues passées devraient devenir un totem annoncé pour que l’on ne revive plus jamais ça.
C’est toujours une question de vie ou de mort.