L’impact socioéconomique de la crise liée à la Covid-19 et les mesures nécessaires pour en atténuer les effets sont, depuis hier, au centre de l’édition 2020 de la Conférence économique africaine qui a débuté ses travaux virtuellement. Sous le thème «l’Afrique au-delà du Covid-19 : accélérer vers un développement durable inclusif», cette édition organisée conjointement par la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA-ONU) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), rassemble diverses parties prenantes, y compris des décideurs politiques et des chercheurs.
La Conférence examinera, en particulier, les moyens pour les pays africains de renforcer leur résilience et de mieux se préparer pour faire face aux chocs futurs, soulignent les organisateurs. Le thème traduit également «le consensus des organisateurs de la Conférence sur le fait que la Covid-19 a révélé d’importantes faiblesses structurelles dans l’architecture du développement de l’Afrique. Si ces faiblesses ne sont pas corrigées, les pays africains risquent de voir se réduire à néant les acquis obtenus sur le plan du développement et il sera peu probable qu’ils atteignent les objectifs de développement durable et de l’Agenda 2063».