t Belmadi sur les retrouvailles avec la Côte d’Ivoire : «En 2019, c’était déjà un 1/4 de finale. On devait tous les deux gagner. Là c’est différent, ils sont déjà qualifiés. Ça sera un match différent avec d’autres calculs. Il y a une différence entre leur équipe de 2019 et celle-là. Le socle est toujours là mais la moitié de l’équipe a changé. On ne peut pas toujours rester dans le passé même si on peut en apprendre.»
t La difficulté du match : «Pour avoir joué tous ces matchs qu’on a vécus, ce n’est peut-être pas le plus complexe. Au tout début, chaque match était difficile. On a joué un match en Gambie avec 2h de retard avec un gazon d’un mètre de hauteur. Il y a aussi eu le match au Togo à 14h alors qu’on avait pas gagné à l’extérieur depuis 3 ans…»
t Le rendement de l’équipe dans la CAN : «Sur les deux rencontres, l’Algérie n’était pas méconnaissable. C’était une Algérie inefficace, qui a manqué d’adresse. Je pense que votre question aurait été tout autre si on avait été plus efficace. On a pris un but, presque gag sur un corner qui a mal rebondi.»
t Le manque de réalisme : «Ça prouve que le football n’est pas une science exacte. On a les meilleures statistiques offensives dans cette CAN. On a eu la meilleure attaque lors des qualifications CAN et de la CDM. On ne peut pas l’expliquer».
t L’état de la pelouse : «J’ai mon opinion sur la pelouse, mais je n’ai pas demandé une délocalisation. J’ai assez de travail avec mon équipe. Je suis focus sur le match. Tout ce qui se passe autour, on doit juste faire avec. Je n’ai pas envie de trouver des excuses. Quand j’analyse mes deux matchs, notre problème est le manque d’efficacité. On ne serait pas en train de se poser ces questions si on les avait concrétisées».
t La passe délicate de l’EN : «Ça fait déjà 3 ans que c’est difficile. Faire une finale de Coupe d’Afrique est difficile aussi. Demain (aujourd’hui NDLR) ça ne sera pas facile, mais même dans nos matchs de préparation, j’ai toujours eu le sentiment qu’on jouait nos vies. Je sortais d’une saison invaincu au Qatar, j’aurais pu rester là-bas. Je suis venu parce que c’est mon pays. Tant que je suis à la tête de cette sélection ça sera comme ça. Donc rien de nouveau».
t L’enjeu du match face aux Ivoiriens : «Je n’ai pas envie de perdre et rentrer chez moi. Je crois en la qualification. Je ne peux pas vous dire qu’on va gagner, mais je vous garantis qu’on va tout faire pour. Je suis confiant et j’espère rester ici plus longtemps. On doit être prêts et rester focus. Gagner pour nous, pour notre pays et pour nos familles. À nous de le montrer encore demain. Ça sera un match ouvert avec deux équipes qui voudront gagner, en espérant qu’on gagne».
t Les choix : «Je dois prendre des décisions, les assumer mais j’ai toujours été dans le dur en tant que coach. J’aime être dans cette situation.»
t Riyad Mahrez sur la forme de l’équipe : «L’Afrique a un football particulier avec des conditions particulières. Au niveau du jeu, je trouve que tout n’est pas à jeter. Il nous manque l’efficacité et je pense que parfois on est obligés de passer par là. Ça forge le groupe».
t Le manque d’efficacité : «Je ne peux pas l’expliquer. Sur tous nos matchs avec Belmadi, on n’a pas réussi à marquer sur les deux derniers matchs uniquement. On doit travailler plus et frapper plus vers les buts.»