La Confédération africaine de football (CAF) a été informée de ce que, durant la nuit du 9 janvier, à Douala, autour de 22H, des journalistes de nationalité algérienne ont été victimes d’une agression physique à l’arme blanche perpétrée dans la rue par des individus non identifiés. Ces derniers leur auraient dérobé des effets personnels. Les victimes ont été prises en charge sur le plan sanitaire et leurs jours ne sont pas en danger. La CAF condamne avec force cet acte indigne et exprime sa solidarité et ses vœux de bon rétablissement aux victimes. Elle invite les autorités locales à tout mettre en œuvre pour faire la lumière sur cette affaire. La CAF va immédiatement demander l’ouverture d’une enquête.
La CAF invite les Camerounais et tous les intervenants à s’abstenir de tout acte de provocation et de violence pour ne pas gâcher la belle fête du football qu’est la CAN. Les pouvoirs publics et les organisateurs ont besoin de la contribution de tous pour assurer à tous les participants à la CAN 2021 et aux représentants des médias de tous les pays une sécurité optimale.
Les autorités algériennes suivent l’affaire de près
Par ailleurs, il faut savoir que le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, et celui des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, suivent de près cette affaire, a-t-on appris auprès de ces deux départements ministériels. Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Amara Charaf-Eddine, qui se trouve sur place, a tenu à «condamner vigoureusement la lâche agression» dont ont fait l’objet ces trois journalistes, en l’occurrence Mohamed Aissani, de l’APS (Algérie Presse Service), Smaïl Mohamed Amokrane, du quotidien Compétition, et Mehdi Dahak, de DZ Foot.