La 14e édition des journées du court-métrage d’Annaba s’est ouverte, samedi à la maison de la culture Mohamed Boudiaf, avec la projection du court-métrage «Madinet Essalem» (la ville de la paix) du jeune cinéaste Zakaria Alliouet de Annaba, en présence de figures connues du monde du cinéma. Eclipsée par la pandémie de Covid-19 et les mesures préventives, cette manifestation rassemble de nouveau les amateurs du 7ème art autour de trois catégories à savoir les courts-métrages de fiction, musical et publicitaire, a indiqué, en marge de cette ouverture, le président de l’association «Lumière de la Méditerranée» d’Annaba, organisatrice de la manifestation en coordination avec la Direction de la culture et des arts et la Maison de la culture Mohamed Boudiaf. Dans son court-métrage «Madinet Essalem», Zakaria Alliouet a abordé en 20 minutes l’histoire antique de Bouna (ancienne appellation d’Annaba) qui a accueilli diverses civilisations en se transformant au fil des époques en ville hospitalière. Le jeune cinéaste s’est ainsi focalisé sur les ruines d’Hippone et les vestiges romains, l’architecture islamique et l’héritage culturel se traduisant dans les manifestations tenues dans la vieille ville. La première journée de la manifestation a été marquée par un spectacle chorégraphique de la troupe ‘’Nomade’’ d’Annaba consacré à la passion pour le cinéma sur fond de musique sahraouie. La manifestation verra la présentation de 20 courts-métrages, d’une durée de 2 à 20 minutes, réalisés par de jeunes cinéastes de 10 wilayas du pays qui participent dans les catégories du court-métrage de fiction, de court-métrage musical (ou vidéo clip) et du court-métrage publicitaire, selon les organisateurs.