Le court métrage «Al Kalima Al Akhira» (Le dernier mot) du réalisateur Youcef Bentis de la wilaya de Relizane a décroché, lundi après-midi à Constantine, le premier prix de la 2e édition des Journées constantinoises du court-métrage, organisées par la Maison de la culture Malek Haddad. Le deuxième prix a été attribué au film «Djamila» du metteur en scène Abderrahmane Harrat de Annaba, alors que le troisième prix a été obtenu par «Ikhoua» (Frères) du jeune Moncef Zouied de Bouira. Le président du jury, le réalisateur Mohamed Hazourli a salué, au cours de la cérémonie de clôture de cette manifestation culturelle, la qualité de la plupart des 22 œuvres en compétition durant cette 2 ème édition du court-métrage, appelant les jeunes talents à pratiquer dans les détails «le métier de réalisateur dans tous ses aspects et à ne pas abuser des technologies modernes». M. Hazourli a également salué le choix «judicieux» du thème de cette 2 ème édition du court métrage qui coïncide avec la commémoration du 61e anniversaire des manifestations du 11 décembre 1960, relevant que les films en compétition ont su évoquer la Révolution algérienne à travers des histoires où l’aspect humain et relationnel a été amplement mis en avant. Des récompenses financières allant de 20.000 à 50.000 DA ont été attribuées aux trois lauréats, lors de cette cérémonie marquée par un hommage rendu aux artistes et réalisateurs, Amel Himer, Djallel Chanderli, Antar Hellal, Djamel Dekar, Ali Aissaoui, Noureddine Bechekri et Omar Rabia, présents à la manifestation. Ouverte samedi à la Maison de culture Malek Haddad, la 2e édition des Journées constantinoises du court-métrage a été lancée avec le film «Layla qabla al moudaharate» (Une nuit avant les manifestations) du réalisateur Karim Belfassi et s’est poursuivie pendant trois jours avec la projection de 21 autres courts-métrages abordant pour la plupart la Révolution algérienne et les affres du colonialisme. Dans son allocution, la directrice de la Maison de la culture Malek Haddad, Amira Deliou a remercié tous les jeunes talents ayant participé à ce rendez-vous culturel, s’engageant à perpétuer le lien avec ces talents à travers des ateliers de formation et de perfectionnement aux métiers du cinéma. La cérémonie de clôture a été lancée sur les rythmes de la musique Diwan de la mythique Dar Bahri de Constantine, où Goumbri et Kerktou et autres instruments musicaux ont enflammé la salle, avant que le chanteur Zine Eddine Bouchaâla, avec sa voix puissante, gratifie l’assistance de chants Aissaoua. (APS)