PAR MILINA KOUACI
Le ministère de l’Education nationale devrait trancher en mars prochain l’intégration des enseignants contractuels dans des postes vacants. Une revendication que défend cette corporation estimée à 15 000 enseignants dans les trois paliers de l’éducation.
D’après le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation (SATE), « le ministère de tutelle tranchera en mars prochain quant à l’intégration directe des enseignants dans des postes vacants de l’Education », indique Houari Hicham, du bureau régional d’Adrar.
Le ministère, ajoute notre interlocuteur, se trouve entre le marteau des contractuels et l’enclume des nouveaux diplômés qui réclament l’ouverture d’un concours pour le recrutement des enseignants. Selon le porte-parole de la Coordination des enseignants contractuels, Mustapha Kassad, le ministère leur a promis de défendre leur dossier auprès du gouvernement, afin d’arracher une intégration directe sans devoir passer par un concours de recrutement. Houari Hicham indique à ce propos que si le ministère ne tranche pas en faveur des enseignants contractuels, il annoncera inéluctablement l’ouverture d’un concours de recrutement en mars prochain afin de pallier le manque d’enseignants. D’ailleurs, c’est en raison du « manque flagrant d’effectif » que le ministère fait appel annuellement aux contractuels afin de garantir un encadrement et une stabilité dans le secteur de l’Education », dit M. Kassad.
Ces derniers comptent tenir une action de protestation devant l’annexe du ministère de l’Education le 2 février prochain afin de défendre leur plateforme de revendications.