Les relations entre l’Algérie et la France doivent être “tirées au clair”. Telle est la conviction de du président du Conseil de la nation, Salah Goudjil.

Intervenant à l’issue de l’adoption de la loi de finances 2022 par le Conseil de la nation, M. Goudjil a estimé ce 25 novembre que les relations entre l’Algérie et la France “doivent être tirées au clair”, considérant que la campagne électorale de la prochaine Présidentielle en France s’appuyait sur les anciens “colons”.

Pour M. Goudjil “nombre de relations liant l’Algérie à d’autres pays doivent être tirées au clair, notamment les relations avec la France”.

Le deuxième homme de l’Etat a relevé que le colonisateur français, après son départ de l’Algérie, s’est constitué “sous forme de partis, de lobbies et d’associations, autrefois dissimulés, mais décidés, récemment, à se laisser émerger”.

De visu, explique-t-il, la campagne électorale de la prochaine Présidentielle en France “est principalement axée sur les colons”. Soulignant qu’une telle démarche est inadmissible, M Goudjil a rappelé que “l’Algérie n’a pas fait la guerre au peuple français, mais à l’occupation français” et qu’elle “distingue entre le peuple français et l’occupation française”.

Dans le même contexte, le président de la chambre haute du parlement a évoqué “les relations importantes” liant l’Algérie et la France, eu égard à la forte communauté algérienne établie en France qu’il faudra “prendre en considération”, expliquant que cette approche “correcte” est traduite dans les déclarations du président de la République et du ministre des Affaires étrangères. “Lorsque la partie algérienne engage le dialogue, elle le mène toujours la tête haute”, a-t-il ponctué son discours.