Les membres de la Commission nationale d’arbitrage et le Conseil paritaire de la Fonction publique ont été installés, samedi à Alger, dans le cadre de la promotion du dialogue social et de l’activation des mécanismes de règlement des conflits collectifs de travail. Présidée par les ministres du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale et de la Justice, garde des Sceaux, respectivement El Hachemi Djaaboub et Belkacem Zeghmati, en présence de responsables de plusieurs organismes, secteurs, organisations syndicales et patronats, cette cérémonie d’installation a été marquée par les déclarations de Belkacem Zeghmati. Il a mis en avant l’importance de ces deux organismes «dans le règlement des conflits collectifs sans entraver le déroulement normal du service public et les intérêts de la société et des individus ». Il a également ajouté que «la mise en place d’un système préventif de règlement des conflits de travail constitue le pivot pour l’établissement de relations professionnelles solides et constantes basées sur l’équilibre entre les droits des personnels et les intérêts du patronat, pour garantir le maintien des emplois et la pérennité de l’outil de production ». Ainsi l’installation de ces deux structures vise l’appui des mécanismes de dialogue, de réconciliation et d’arbitrage en matière de règlement des conflits collectifs de travail, la consolidation des capacités de règlement des conflits collectifs de travail dans le secteur économique et les organismes administratifs publics et la promotion du rôle et la place des partenaires sociaux de manière à garantir les droits et intérêts de l’entreprise. Il s’agit également d’informer toutes les parties des relations de travail des mécanismes de prévention des conflits collectifs de travail et des méthodes de leur règlement et d’œuvrer à la recherche de compromis et de solutions arbitrales dans un contexte organisé et régulé revêtant un caractère institutionnel, de manière à stabiliser les relations collectives de travail. Le ministre de la Justice a par ailleurs affirmé que les dispositions juridiques et réglementaires en lien avec le règlement des conflits collectifs au travail sont concordantes, notamment celles émanant de l’Organisation internationale du travail (OIT). De son côté, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale El Hachemi Djaaboub a affirmé que son ministère «s’attèle à contribuer à l’amélioration des conditions de travail et des relations professionnelles à travers la révision de la législation et de la réglementations relatives au travail, notamment en matière d’exercice du droit syndical, de conditions et procédures d’exercice du droit de grève et de règlement des conflits collectifs au travail, selon les standards internationaux adoptés par l’Algérie, conformément aux exigences constitutionnelles et juridiques». Mettant l’accent sur l’importance de prévaloir le dialogue dans ce type de conflits, le ministre estime «partant de la conviction que le dialogue social est l’un des plus importants mécanismes de consolidation du progrès socio-économique et du respect des droits élémentaires des travailleurs ». <