Le Front des forces socialistes (FFS) a tenu hier à Alger la Conférence nationale d’audit, dernière étape avant le Congrès national ordinaire prévu les 8, 9 et 10 décembre prochain.

PAR NAZIM BRAHIMI
Ont pris part à cette rencontre, qui sera suivie d’une session du Conseil national, selon Hakim Belahcel, membre de l’instance présidentielle du parti, les membres de la Direction nationale (Instance présidentielle, Premier secrétaire et Comité d’éthique), les membres du Conseil national, les coordinateurs des CAF, les coordinateurs des sections, les élus du parti aux Assemblées populaires communales et de wilaya et les P/APC du FFS.
«Nous voilà donc arrivés à une étape d’évaluation, une échéance qui au-delà de son caractère statutaire doit permettre à notre parti, à travers ses instances et ses structures, de se présenter devant le miroir de l’histoire sans aucune complaisance», a déclaré M. Belahcel dans un message au nom de l’instance présidentielle.
Il s’agit, dira-t-il, de faire un inventaire exhaustif de l’état de notre parti et décliner les projections politiques, humaines et organisationnelles qui vont garantir la pérennité d’un parti politique qui compte 59 ans de lutte et de combat pacifique». Pour le chargé de la communication, Walid Zanabi, intervenu à cette occasion, la conférence d’audit intervient «dans le cadre de la finalisation des derniers préparatifs pour la tenue du sixième congrès national ordinaire pour permettre aux militants du parti «d’enrichir le débat autour des textes organiques et les résolutions».
Le rendez-vous se veut également, selon le même responsable, après une série de rencontres régionales organisées depuis le 21 octobre dernier, au niveau de la base, soulignant que la rencontre qui intervient «dans le cadre de la finalisation des derniers préparatifs pour la tenue du sixième congrès national ordinaire, et ce, après une série de rencontres régionales organisées depuis le 21 octobre dernier, au niveau de la base. «Le FFS s’est sorti, tant bien que mal, d’une série de crises, de dissidences et de dysfonctionnements qui l’ont fortement ébranlé. Nous devons le reconnaître. S’il est vrai que cela n’est pas nouveau en près de 60 années d’existence, la période que nous vivons depuis le retrait de notre président Hocine Aït Ahmed, que Dieu lui accorde miséricorde, reste la plus difficile et la plus complexe à gérer», avait indiqué précédemment le parti dans un document conçu pour structure les débats qui ont eu lieu à l’occasion des rencontres zonales.
Affirmant que le plus vieux parti de l’opposition va se regarder en face à l’occasion de cet audit, la direction du FFS a annoncé vouloir «mettre en évidence les points négatifs et positifs, tout en proposant des recommandations au Congrès dans l’objectif de renforcer sa présence sur la scène politique et rendre ses actions plus efficace».
A rappeler que le congrès du FFS était prévu pour la fin septembre dernier coïncidant avec la célébration de ses 59 ans d’existence, avant que la direction ne prenne la décision de le reporter. «Suite aux réunions d’évaluation tenues au sein de la Commission de préparation du congrès national (CPCN) et au rapport adressé par celle-ci à l’IP, sur la base de ces rapports et conformément à ses attributions statutaires et réglementaires, l’IP décide de proroger les délais pour l’organisation du 6e Congrès national ordinaire et fixe les dates des 08, 09 et 10 décembre 2022 pour la tenue de ces assises», a annoncé, en mi-septembre, le parti sur décision de l’Instance présidentielle qui dit s’appuyer également sur le rapport organique et politique que lui a adressé le Premier secrétaire. <