Par Feriel Nourine
L’avenir de l’entrepreneuriat en Algérie passe inévitablement par les start-ups. Loin du gigantisme des entreprises publiques, dont nombreuses ont fini par se retrouver réduites au statut de géant aux pieds d’argile assisté par l’Etat nourricier, ces entités économiques reconduisent, en bonne partie, le schéma des petites et micro-entreprises ayant à prouver leur efficacité dans le développement de nombreux pays de la planète.
La start-up a toutefois cet avantage d’être de son temps, s’inscrivant en droite ligne avec les exigences d’une époque résolument tournée vers l’innovation et les technologies modernes qui servent de base et de code de conduite pour les projets inscrits sur ce registre.
Ce n’est donc pas une stratégie de pur hasard que les pouvoirs publics ont choisie pour insuffler à l’entreprise cette substance vitale, dont peut se prévaloir la start-up dans sa dimension de génératrice de richesses à plusieurs niveaux, et un moyen de relever le défi du développement durable.
Le gouvernement s’attelle, en effet, à trouver de nouvelles voies de création de richesse et d’emplois en mettant le paquet au profit de la start-up, en sa qualité de destination toute indiquée pour les jeunes, notamment ceux porteurs de projets innovants.
Les chiffres de la start-up ne manquent pas pour mettre en avant l’attachement de l’Etat à promouvoir l’entrepreneuriat par l’intermédiaire de ce type d’entités économiques, capables de gagner du temps dans leur montage ainsi que dans leur phase de productivité.
Modèle de transition économique, fortement recommandé pour un pays qui doit rompre avec le vieux réflexe du système rentier, qui a servi à gaspiller une bonne partie des finances publiques, les start-ups et les projets innovants sont en mesure de réinventer l’entreprise en Algérie, les valeurs du travail, de la richesse. Elles ont carrément le caractère de réinventer le mode gouvernance dans le pays.