Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est prêt à retourner à l’ancien mode d’enseignement dans les établissements universitaires si le Comité scientifique chargé du suivi de l’évolution de coronavirus le recommande. Le ministère a pris ses dispositions pour retourner à l’ancien système ou reconduire le mode d’enseignement hybride, consistant une alternance d’enseignement en mode présentiel par vagues et en mode d’enseignement à distance. Le département de Abdelbaki Benziane n’attend que les directives du Comité scientifique pour savoir quel mode d’enseignement adopter au lancement de la prochaine rentrée universitaire, a indiqué Djamel Boukezatta, directeur de la Formation au ministère de l’Enseignement supérieur. Le ministère a, en effet, depuis la propagation de la pandémie de coronavirus, élaboré un protocole sanitaire adopté par le Comité scientifique. Maintenant que la situation sanitaire s’est nettement améliorée, «nous avons pris nos dispositions pour adopter le mode d’enseignement que va préconiser le Comité scientifique», a-t-il indiqué. Dans un autre contexte, il a annoncé l’ouverture de quatre nouvelles spécialités en licence à la rentrée 2022/2023. Il a cité, en particulier, la formation de pharmacien assistant dans la filière de pharmacie, en adaptation avec l’évolution en cours et les lois relatives à la pharmacie. L’objectif est d’accompagner le ministère de l’Industrie pharmaceutique. S’agissant de la filière médecine, les conditions d’accès demeurent inchangées. La moyenne d’admission est fixée à 15/20, comme l’année passée, mais en tenant en compte de la moyenne pondérée. Il a annoncé, par ailleurs, la création de deux écoles nationales supérieures d’agronomie saharienne à Adrar et El oued. Elles auront pour mission d’assurer la formation supérieure, la recherche scientifique et le développement technologique dans les différentes spécialités de l’aménagement hydro-agricole et phytopathologie. La moyenne d’admission à ces deux écoles est fixée à 13/20, a précisé M. Boukezzata. Pour rappel, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Abdelbaki Benziane a annoncé, dimanche à Boumerdès, des préparatifs en cours pour la création d’une école nationale spécialisée dans les nanotechnologies, en septembre 2023. Ce dernier a fait part de démarches en cours au sein des services du secteur de l’enseignement supérieur, pour «modifier et moderniser la nomenclature de formation» de manière à intégrer des sujets relatifs au développement de l’expertise expérimentale et à l’établissement de traditions de recherche expérimentale dans les programmes de formation et d’enseignement, parallèlement à l’ouverture de laboratoires et d’unités de recherche dans le domaine des nanotechnologies.