À Blida, l’équipe nationale n’a jamais perdu en 43 rencontres avec un bilan de 36 succès et 7 nuls. Cependant, le 13 novembre dernier, les «Fennecs» ont tremblé face au Burkina Faso car handicapés par la qualité d’une pelouse préjudiciable pour leur jeu. Depuis, et après maints coups de gueule de Djamel Belmadi, l’herbe semble avoir retrouvé de sa verdure pour abriter le match ‘’retour‘’ entre l’Algérie et le Cameroun le 29 mars prochain.

Par Mohamed Touileb
Si la crainte est là pour ce qui s’agit de la qualité du gazon au stade Japoma qui sera le théâtre du match ‘’aller‘’ après ce qu’on a pu voir lors de la CAN-2021 avec un terrain à la limite du praticable, les coéquipiers de Riyad Mahrez ont la certitude d’évoluer sur du billard 4 jours plus tard.

Condition sine qua non
En effet, les travaux du ré-engazonnement de l’antre blidéen se sont très bien passés. Et ceux après les nombreuses remontrances du sélectionneur national qui n’a même pas hésité à évoquer un «sabotage». Belmadi sait pertinemment que ses protégés ont un besoin d’évoluer sur une aire de jeu qui permette la bonne circulation du ballon. D’ailleurs, cet élément était prépondérant lors de la CAN-2019 en Egypte qui a vu les Algériens triompher pour la deuxième fois de leur histoire après l’édition 1990. Parallèlement, le fait de jouer au stade de Japoma a clairement handicapé «El-Khadra» lors de la dernière séquence de l’épreuve continentale. La campagne désastreuse avec l’élimination dès le premier tour était, en partie, due à ce facteur. Pour ce mois de mars, l’enjeu sera important. Les «Guerriers du Désert» vont batailler pour une place en Coupe du Monde 2022 que va organiser le Qatar. Et ils ont le petit avantage de recevoir lors de la seconde manche face aux Camerounais. Et les autorités, à leur tête le Ministère de la Jeunesse et des Sports, que dirige Abderrezak Sebgag, ont tout fait pour que le terrain de Tchaker soit de la meilleure qualité possible.

«Enceinte dans un parfait état»
Clairement, ce dossier de l’herbe est devenu une affaire d’Etat avec des interventions musclées du patron du MJS qui a fait la promesse à Belmadi que ses poulains joueront sur une surface qualitative pour ce mois. «La pelouse de cette enceinte est dans un parfait état et ne montre aucune stagnation d’eau de pluie à la surface, malgré les conditions climatiques de ces derniers jours», a noté la Fédération algérienne de football (FAF) sur son site. Certes, il y avait l’option de programmer la partie au stade 5 juillet 1962 (Alger). Mais les joueurs, comme l’a indiqué le coach de l’EN, ont insisté pour se produire dans la ville des Roses qui leur confère un certain confort psychologique comparé au temple olympique qui peut être hostile sous la pression. Et la pression, il y en aura forcément compte tenu de l’enjeu et en fonction du résultat de l’»acte I» à Douala.