C’est au niveau de la Bibliothèque nationale de lecture du chef-lieu El Tarf que s’est tenue la rencontre du Conseil national supérieur de la langue nationale. A cette réunion, plusieurs intellectuels, personnalités et cadres de diverses institutions ont assisté pour suivre les différents thèmes abordés par les orateurs.
Ces thèmes ont pour objectif de contribuer à la promotion de la langue arabe. Le Conseil supérieur de la langue arabe déploie des efforts gigantesques à tous les niveaux afin de pouvoir, avec le concours de tous les membres, concrétiser les 12 projets que le conseil s’est fixé. Ces objectifs visent, selon les orateurs qui se sont succédé à la tribune, à renforcer la langue arabe dans le souci d’assurer sa promotion et son développement harmonieux. Les conférenciers ont développé plusieurs thèmes devant un public venu, selon les organisateurs, de plusieurs horizons. « La langue du Coran, devait annoncer le président du Conseil national supérieur de la langue arabe, doit être à l’ère du développement technologique que connaît le monde, étant donné que ce dernier s’est réduit à un village». Un autre d’ajouter que la langue du Coran a tous les atouts pour être au diapason du développement technologique, numérique dans tous les domaines, notamment médical. « Sa promotion a permis grâce à des chercheurs de créer un dictionnaire de trois langues, notamment l’arabe, le français et le tamazigh. Un dictionnaire qui sera un soutien pour l’environnement et les énergies renouvelables. Il est l’œuvre d’une contribution bénévole unifiée de la langue d’élites algériennes du langage de la vie courante, et l’encyclopédie algérienne qui se propose de traiter de l’ensemble des connaissances touchant à tous les domaines, aussi bien culturel, historique, géographique », a-t-il souligné. Il a ajouté que cette encyclopédie est constituée de 12 000 mots tirés du terroir national dont
2 500 sont déjà numérisés. Le responsable a également évoqué les efforts déployés en matière « d’intelligence artificielle » et de développement de la langue arabe, qui est « porteuse d’un riche patrimoine » dans les différents domaines du savoir. Il a précisé que le travail fourni par les membres du Conseil national de la langue arabe a pour but de permettre à cette langue d’être à l’écoute du progrès technologique tout en préservant « l’identité culturelle ». M. Belaïd a en outre mis en exergue l’importance de cette réunion dont les travaux sont menés en concert avec plusieurs autres institutions dont le Haut-conseil amazigh, afin de promouvoir la langue arabe et suggérer des initiatives. Enfin, il est à souligner que cette rencontre, la première du genre, s’est soldée par un débat où toutes les propositions faites par les participants ont été consignées pour les prendre en charge lors de conception d’autres ouvrages qui contribuent à la promotion de la langue arabe. Cette dernière doit être respectée au regard de sa teneur religieuse. « L’arabe et l’amazigh sont des langues complémentaires, ont annoncé les divers orateurs. « Aucune opposition entre les deux langues », a confirmé le président du Conseil supérieur de la langue arabe. n