Les douaniers en poste, au niveau du poste de transit d’Oum Teboul, daïra d’El Kala, wilaya d’El Tarf, frontalière avec la Tunisie, ont interpellé hier une personne qui revenait du pays voisin. Ayant décidé une fouille de ses bagages, les policiers ont récupéré une importante quantité de comprimés de psychotrophes. Cette marchandise prohibée est interdite à la commercialisation sauf sur ordonnance dûment fournie par un médecin spécialiste qui indiquera le besoin de consommer cette substance. Conduit au poste des services douaniers, le contrebandier a été verbalisé et les 2 452 comprimés saisis. Ce dernier sera traduit devant une juridiction de la daïra d’El Kala en application des articles 21 et 325 du code douanier. Par ailleurs, les services de police ont arrêté une autre personne en possession de 47 comprimés de psychotropes destinés à des clients dans la localité de Ben M’hidi, à plus de 50 km du chef lieu de wilaya El Tarf. Le dealer en question a été présenté devant le magistrat instructeur qui prendra en son encontre la décision qui s’impose.
Le P/APC suspendu de ses fonctions
Après l’enquête préliminaire, menée par les services de sécurité au niveau de cette commune , les autorités locales ont décidé de suspendre temporairement le président de cette commune qui se débat dans de nombreux problèmes sociaux. Les habitants ne cessent de se lamenter sans qu’une amélioration de la part de cet édile ne soit apportée pour améliorer leur quotidien pour le moins morose. Par ailleurs, le
P/APC est contesté par les élus de cette commune, issus des élections de 2017. Les élus lui reprochent plusieurs griefs, surtout celui de les écarter de la gestion des affaires des citoyens. Cette suspension intervient après que ce dernier soit passé devant le tribunal d’El Kala pour l’affaire d’un jeune qui s’était immolé par le feu devant l’APC. Par ailleurs, le siège de cette commune, distante de 20 kilomètres du chef lieu de daïra, a été cadenassé par des citoyens contestataires qui avaient rejeté la liste des attributions de logement. Au niveau de la wilaya, la suspension de cet édile demeure provisoire en attendant le complément d’enquête et la décision finale de la juridiction compétente. Enfin, des échos indiquent aussi que plusieurs autres dossiers du
P/APC sont passés au peigne fin et risquent, selon une source généralement crédible, de faire subir le même sort que le P/APC d’Oum Teboul, appelée communément Souarekh, un ex-village socialiste des années 70. Une commune qui assure la gestion de 12 mechtas et douars frontaliers avec la Tunisie.M. B.