270 000 travailleurs, fonctionnaires et enseignants du secteur ont reçu à ce jour le vaccin contre le coronavirus, a révélé hier le ministre de l’Education nationale Abdelhakim Belabed, qui était l’hôte de la Chaîne I.
Par MILINA KOUACI
L’opération de vaccination entamée le 22 août dernier a touché jusqu’à 270 000 personnes, dont plus de 5 000 enseignants, soit 33% du personnel du secteur. Un taux que le premier responsable du secteur qualifie «d’insuffisant», soulignant que la première campagne a connu une adhésion de 8,2 %.
En réponse à une question sur l’obligation vaccinale, le ministre a qualifié la vaccination contre le coronavirus de «devoir national, sanitaire et d’obligation envers autrui» afin de casser la chaîne de transmission et ce, dans un contexte où les contaminations grimpent.
Dans un autre volet, Abdelhakim Belabed a balayé d’un revers de main les rumeurs faisant état de la fermeture des écoles en raison de la propagation du coronavirus dans le milieu scolaire.
Les propos sur l‘éventualité de l’arrêt des cours «ne sont que des rumeurs qui ne servent pas l’école». Il a notamment indiqué que les cours se déroulent normalement et qu’il n’y a aucune école qui a été fermée depuis la reprise.
Le même responsable a ajouté que les cours se poursuivent normalement, notant que si des cas d’infection apparaissent, ils sont traités en temps opportun. Il a expliqué qu’il n’y avait aucune raison de fermer les écoles à l’heure actuelle, rappelant que son département «avait pris plusieurs mesures depuis le déclenchement de l’épidémie, par l’arrêt des cours en mars 2020». Il a poursuivi : «Au cours de l’année scolaire actuelle 2021-22, des mesures ont été prises pour cohabiter avec l’épidémie, avec la reconduction du mode d’enseignement par alternance de groupes et que la durée de la séance a été portée à 60 minutes.» Il a ajouté : «Un protocole sanitaire a été élaboré en coordination avec le ministère de la Santé, obligeant chacun à le respecter et nous avons pris des mesures strictes contre les contrevenants.»
S‘agissant de l’examen du bac, le ministre de l’Education déclare qu’il va être «organisé de manière normale» de même pour le BEM. Les deux examens vont se dérouler au «moment opportun», lance le ministre, qui précise qu’il va bientôt annoncer les dates.
Enfin, le ministre revient aussi sur la suppression de l’examen de la cinquième, et affirme qu’un autre examen, «qui valorise les acquis de l’élève pendant le cycle primaire» sera instauré.
Il a fait savoir que la Commission nationale des programmes a entamé son travail, de révision des programmes et du système scolaire, en donnant une attention particulière au poids du cartable. n